
alphabet des villes
Sur la ligne Paris-Montbéliard par Besançon, le soleil en pleine face rasant, effets d’éblouissement. Surgissements surprenants de cimetières, d’usines, de ces mares creusées avec île déserte au milieu – puis longs paysages inondés comme des mers. Et, à Besançon, tout d’un coup cet alphabet qui défile et se ferme.
LES MOTS-CLÉS :
François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 13 décembre 2010
merci aux 423 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page
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Messages
1. alphabet des nuits, 13 décembre 2010, 21:47
c’est une devanture d’un magasin de la rue Rampal (Paris 19/limite 20) : un jour d’été, le rideau de fer était levé, j’en ai pris une photo donnée à H. (je ne la trouve plus, mais je cherche encore) : ce soir à nouveau, le rideau de fer était levé, non loin de là, un café que n’éclaire qu’une seule ampoule basse conso, un billard, des chinois ou des asiatiques j’en sais rien qui jouent, des enfants qui rient, une sorte de pénombre ; je ne sais pas, une mercerie ? ancienne en tout cas (Employée,sauriez-vous expliquer ce type de vocabulaire ?)
1. alphabet des nuits, 14 décembre 2010, 09:23, par apap
Couture, passementerie et mercerie, vocabulaires désuets : peut-être chercher au hasard dans les Disparus du Littré d’Héloïse Neefs (9782213635729).
Robes à smocks, point bourdon, traîne bouillonné…
2. la 2 l’hiver, 13 décembre 2010, 21:54
entre Stal et Jaurès ce métro qui apparaissait dans "Faux Contact", qui passe, qui laisse une trace continue, on a beau tenir un arbre, tenir sa main à l’arbre, et de cette main tenir l’autre qui tient l’appareil, il faut tout de même un bougé... n’importe, il gelait ce soir, un vent sibérien ou finlandais, je ne sais pas, à couper (journée à bosser encore comme un âne, alors que ma côte continue à m’ennuyer, que la douleur se porte au dos)(dlamerde)(fait trop froid, mais ça va passer, j’ai bon espoir)(je suis content, je retourne au Portugal) (l’année prochaine) (en février) (chouette)(chouette chouette)
1. ce bleu du ciel, 13 décembre 2010, 23:46, par ana nb
entretien de dix minutes au Pôle Emploi , puis entraînée par ce bleu du ciel , chercher du miel pour faire du pain d’épices . Et le soir reprendre Cyclone de Frédéric-Yves Jeannet .
3. la 13, 14 décembre 2010, 23:08
c’est en allant déjeuner à Vanves que ces photographies ont été prises ; retouchées ensuite ; la première à la station Varennes, ligne 13 ; la seconde à la station Invalides (même ligne)
1. la 13 bis, 14 décembre 2010, 23:10
c’est le visage au fond,
c’est aussi la petite pancarte jaune
"ne pas descendre sur la voie
danger de mort"
et les flèches sur les quais qui intiment de laisser descendre (quand même , mais pas sur la voie)
4. la 11, 14 décembre 2010, 23:14
deux violons, une seule femme, deux valises, - j’aime le métro qu’on croise, le regard qui se porte sur ce mouvement
5. alphabet des villes bis, 14 décembre 2010, 23:16
cette dernière, ce qu’on voit du bureau des enquêteurs, la nuit (au fond, le T bleu qui commence un mot)
6. et leurs éléments parfois surprenants - lundi 13 décembre 2010, 19 décembre 2010, 23:26, par gilda
Ce n’est qu’en "développant" la photo que j’ai vu l’homme en manches courtes, au volant de son bus comme si parfait été, alors que compte-tenu du temps (météo) c’est plutôt comme ça qu’il fallait s’habiller.
J’aime les journées pour partie à la maison avec pour le reste une seule douce et studieuse activité ; même si c’est tout autre chose que je préférerais. J’ai su goûter, je crois, ce lundi de fin d’automne. Au moins un que le chagrin n’aura pas.
Voir en ligne : traces et trajets