
Le premier stage que nous avons fait ici c’est en 2003, puis un autre en 2006, et un autre en 2009. Entre temps, à part l’an dernier où j’étais au Québec, avec les Normale Sup on a fait des stages rue d’Ulm, au 45 ou dans le grand bâtiment alors désaffecté du CNDP, ou à Dourdan ou dans la salle des fêtes de la Cité universitaire internationale, lieu que j’aime beaucoup aussi. Chacun des précédents stages ici, je photographiais ce drôle de musée obsolète, aux animaux morts. La pièce sert désormais de pièce de travail supplémentaire aux chercheurs, on a laissé les vitrines murales, mais bazardé les vitrines sous pupitres avec les collections d’insectes, et cette fragile chauve-souris que j’aimais retrouver. A la place, trône au milieu du local un ordinateur Windows qui permet à nos stagiaires de consulter leurs e-mails, tant mieux. Mais je ne sais pas ce qui était le plus nostalgique, à ce musée de la connaissance inutile, les petites bouteilles à l’odeur de chloroforme, ou de savoir que tout ça, si ça n’a pas été jeté, a dû être entreposé dans un fond de remise, avec résultat identique.
1ère mise en ligne et dernière modification le 8 janvier 2011
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Messages
1. Ô flacons des temps anciens, 8 janvier 2011, 23:25, par gilda
Alors les grands groupes rachètent, ça n’est pas nouveau, les petites distilleries disséminées, croient pouvoir en faire des sujets de marketing, mais des produits d’un terroir parfois savent résister, ce qui plaît c’est précisément qu’ils soient irréguliers, bizarres, atypiques, souvent géniaux parfois foirés.
Et certaines étapes, le cuivre des alambics, les flacons à l’ancienne pour tests intermédiaires, certains fûts affutés, 2 distillations 4/5, la tourbe (ou pas), la part des anges et celle de ceux qui ont bien travaillé.
On ne pourra jamais tout formater.
Un charme de notre monde reste qu’il est imparfait.
PS : Il est absolument anti-recommandé de goûter directement la boisson contenue là. C’est du spirit en sortie d’alambic ; bu directement ferait des dégâts. Amis du Petit Journal, je tiens à votre santé.
Voir en ligne : traces et trajets
2. ça c’est Paris (p) (la dame au chapeau, Clichy-Belleville) 1, 9 janvier 2011, 11:17, par PdB
j’attendais sans mon livre (je ne l’avais pas pris), je venais de voir mon frère, montré la carte, nous avions ri en tentant de voir où l’actrice héroïne pouvait prendre place dans ce magnifique Casablanca (Mickaël Curtiz, 1942) tout en parlant des moeurs de Georges Cukor (cette discussion que nous ne terminerons jamais, sur le cinéma) et cette femme au chapeau est arrivée sur le quai, métro Place Clichy direction Nation, le métro est arrivé, nous sommes monté, elle s’est assise
1. ça c’est Paris (p) (la dame au chapeau, Clichy-Belleville) 2, 9 janvier 2011, 11:20, par PdB
lorsque le métro est sorti (c’est juste après Anvers) (là où commençait à travailler AS il y a de ça quelques années : on passe devant le barracuda) avant d’arriver à Barbès, c’est son regard qui m’a plu, mais je n’ai pas réussi à le capter
2. ça c’est Paris (p) (la dame au chapeau, Clichy-Belleville) 3, 9 janvier 2011, 11:24, par PdB
son sac rouge, sa tenue son manteau, son écharpe, le chapeau de pluie, le pantalon taché au bas la pluie sans doute, et cet air, cette volonté peut-être, comme une sorte de gentillesse rentrée, une idée aussi de quelque chose de différent, extérieur, autre, ces rides aux yeux et le teint clair, joliesse du regard à nouveau, pensées intérieures (arrivée à Belleville)
3. ça c’est Paris (p) (la dame au chapeau, Clichy-Belleville) 4, 9 janvier 2011, 11:27, par PdB
elle cavalait un peu, la presse, le couloir, les gens, partie, en sortant moi par l’escalator (mon genou ?) elle par ailleurs, je l’ai perdue : mon idée était de savoir dans quel arrondissement elle allait, mais plus rien dans la rue, le boulevard, seulement la pluie (j’ai pensé à ces mots de Brassens "et je l’ai vue, toute petite partir gaiement vers mon oubli")
4. ça c’est Paris (p) (la dame au chapeau, Clichy-Belleville) 2, 9 janvier 2011, 14:18, par Anne Savelli
Barracuda, marchand d’habits de mariage, fort laids, m’a bien sauvé la mise un jour...
Voir en ligne : Fenêtres Open space
3. journal de la nage #8, 9 janvier 2011, 14:15
Tête en l’air ça ne s’arrange pas, j’oublie en partie mes affaires, occupée à écouter Cat power sur le baladeur emporté pour la première fois. La piscine va dans le même sens : supprime la seule cabine de douche individuelle, n’octroie qu’un filet d’eau pour se laver, rincer. Toutes bien ennuyées. Less is more ?
Voir en ligne : Fenêtres open space
4. #159 (la 2) (p) (rasta casquette), 10 janvier 2011, 09:04, par PdB
Les âpres défenseurs du roi des animaux, Rastafaraï, dreadlocks, Jimmy Cliff et "the harder they comme", Bob, le reggae, la soul, Ben l’oncle soul (ça tourne en ce moment), cette musique, Barbès et son grand orchestre national, la danse, le soleil, la vraie vie... (le type ne dormait pas du tout pourtant)
1. #159 (la 2) (p) (rasta casquette), 10 janvier 2011, 18:01, par Anne Savelli
Il allait peut-être au noël éthiopien fêté à la Java (métro Belleville), avec vente de vêtements, gâteaux, boissons, défilé de mode et concerts. Le tout rasta way of life, en effet...
Voir en ligne : Fenêtres Open space
2. #159 (la 2) (p) (rasta casquette), 10 janvier 2011, 18:30, par PdB
il en revenait peut-être, plutôt, il allait vers Clichy, c’était onze heures le matin...
5. Impression quai d’Orsay tour Eiffel, 10 janvier 2011, 09:07, par PdB
vendredi, des roses, "tu ne peux pas imaginer", et sous la pluie, toujours sur ce pont du Carrousel, le gitan qui trouve une grosse bague en or...