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Led Zep dans le métro

une autre date au hasard :
2010.03.04 | Niagara, and business behind

Les premières publicités urbaines pour l’iPad, je les avais vues en avril dernier à Boston (et même le 1er iPad, celui que venait de s’acheter Jean-Philippe Toussaint, ai constaté récemment qu’Antoine Emaz ou Régis Jauffret avaient le leur, se passe réellement quelque chose). La tablette fait partie de mon quotidien, pour lire des livres via iBooks ou Kindle App, pour lires des billets web ailleurs qu’à l’ordi, pour répondre rapidement à un mail ou via l’outil réseau – mais j’ai aussi des dictionnaires, un synthétiseur Korg MS-20, un visionneur YouTube et un autre pour les films en .avi, plus un jeu d’échec, mon réveil matin, un ultra-son anti-chiens, une lampe torche, Google Earth, la boîte à outils à tout faire GoodReader, des traitements de texte (mais que je n’utilise quasiment pas, quand je veux écrire je reviens à mon MacBook), la presse (mais j’ai gardé l’habitude de la lire plutôt sur l’iPhone, d’ailleurs ce n’est ni aux mêmes endroits ni aux mêmes heures), enfin l’application AirDisplay qui permet de faire de l’iPad un écran supplémentaire à distance pour l’iBook, ou réciproquement TouchMouse qui en fait une palette graphique pour le Mac. Reste avec tout ça qu’il m’a fallu passer devant trois affiches avec les livres sur leur étagère en bois (un des ridicules impardonnables d’Apple, l’autre étant la tourne des pages imitation livre, alors que le polar de Connelly ou la bio de Keith Richards que j’ai lues via l’app Kindle il suffit de glisser horizontalement et ça va beaucoup plus vite), je m’arrête un instant pour voir quels titres ils avaient mis en avant, la présence du Da Vinci Code n’incitant pas à la confiance – toujours cet hymne au consensuel. Et donc seulement à ce moment-là m’être aperçu que version numérique de mon Led Zep Albin-Michel figurait en plein milieu de l’affiche, tant mieux. J’aurais bien aimé qu’on en profite avec Albin pour en faire une vraie version numérique, avec liens vers sites, vidéos, et pourquoi pas extraits musicaux via iTunes, tout ce à quoi on s’amuse sur publie.net... Pas de publie.net sur l’affiche, donc, ce sera pour plus tard. Mais c’est quand même une belle curiosité pour nous que ces ventes induites par l’appareil, cagnotte due à nos petits classiques essentiellement, mais que je réinvestis intégralement dans rémunération tâches extérieures, et c’est comme ça qu’on avance. Eh, Albin-Michel, je n’aurais même pas eu droit à un exemplaire epub de justification auteur ? Encore un petit point juridico-pratique qui viendra sur la table un de ces jours.


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 3 février 2011
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