Donc c’est parti, tous les mardis à Sciences Po Paris, deux groupes très réactifs et sensibles, je m’en promets beaucoup et le fait aussi d’être à de nombreux intervenants écriture en simultané, les croisements dans la cafet du sous-sol avec Pierre Assouline (qui a initié la démarche il y a déjà 3 ans, merci spécial), Patrick Raynal, Claude Ber, Pierre Ménard, Tanguy Viel ou deux Oulipiens majeurs, Paul Fournel (dont la mémoire d’éditeur et le parcours font bien plus) et le gratteur au papier de verre qu’est Hervé Le Tellier... Une mansarde desservie par deux escaliers, surchauffe des radiateurs et fenêtres à fissures, c’est un drôle de lieu. Seulement, pour y venir, brève traversée du boulevard, dont ce magasin de chaussures qui n’arrive pas à vendre son étui iPad à 1400 euros. Pour les chaussures de ce magasin de luxe, je ne sais pas, moi c’est mon style, j’aimerais pas marcher dans ces machins-là, et je sais bien que d’aucuns se font des coques iPhone lestées de diamant etc, le problème du fric c’est qu’il n’existe que s’il se montre. Mais la beauté d’un appareil électronique, c’est l’adéquation entre ses fonctions internes, ergonomie et usages, et l’éventuelle plasticité de sa coque, son toucher. Je ne suis pas très précautionneux, mon iPad est dans un solide étui noir à 29 euros et antichoc. Mais mettre son iPad dans une chaussure, troisième fois que je passe devant cette vitrine et que je me pose la même question (je l’oublie au carrefour).