
2013.10.12 | Porcheville surgit, Porcheville passe
Aujourd’hui, c’était Lionel Maurel (photo ci-dessous, la 2ème) en conférence à Livre au Centre, puis plat du jour avec l’équipe au bistrot du coin. En face de moi, la plaque bleue Maurice Bouchor, poète. Il existe, bien sûr, il a sa page WikiPedia (hélas, ne mentionne pas son lien à Tours ?), et je découvre tout un ensemble de ses textes sur Gallica. Pourtant, lorsque je commence à lire celui qui s’intitule La pensée et l’action, le tout premier dialogue : « Salut, femme. –- Salut, maître. » me dissuade de prolonger tout de suite l’exploration (partie remise, cher Maurice Bouchor). C’est le mystère des villes. Le mot poète derrière le verre de cette vitrine, dans une rue terne, le moment qu’on partage ici, quand même, avec sur la table nos iPad et Kindle, la pérennité du nom –- et l’oeuvre honorée d’une rue probablement parce qu’elle ne dérangeait rien trop de tout ça. Beaucoup de questions, peu de réponses -– ce qui ne change pas –-, jours pourtant où il serait bon d’obtenir plus de certitudes quant aux routes, coupures, inflexions.







1ère mise en ligne et dernière modification le 9 juin 2011
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