Je n’ai jamais aimé les puzzles, sauf dans La vie mode d’emploi de Perec, mais parce qu’il s’agit plus de théorie du puzzle. Et de la construction de sa difficulté graduée. Sur cette belle vieille place de Bruxelles que je me retrouve à traverser, les morceaux renversés d’un puzzle. Pour qu’on l’affronte, il faut être sûr qu’ils soient tous rassemblés : a priori, là, c’est impossible. On ne recomposerait que des fragments éclatés, des parcelles de réalité. J’ai pris la photo comme ça, en pensant à Perec. Si tous les morceaux ne sont pas dans la boîte, le puzzle finit. Il représentait quoi, celui-là ? Que le puzzle meure est une chose, qu’on ne puisse accéder à ce qu’il avait mission de représenter en est une autre. Passer par soi-même pour comprendre.