Tenter donc d’alimenter à nouveau ce petit journal au quotidien, même si le quotidien n’a comporté que 2 sorties : aller porter à 8h30 la voiture au garage du bout de la rue, aller la chercher à 18h. Je rêve de faire plein de photos dans le garage de Philippe F., des fois j’en fais en douce, mais aujourd’hui non. Journée marquante par suite d’événements en cascade concernant publie.papier en librairie, tout va vite, très vite – sauf moi, qui suis resté face à l’écran une fois de plus. Vers 14h30, les gars qui font des travaux dans la rue ont fait péter un câble de l’EDF, tout s’est éteint, et pendant 45 minutes j’aurais pu déconnecter si je n’avais pas eu ma clé 3G. Donc je prends dans les archives : que fis-je le 15 mai 2010 ? J’ai fait le chemin de Rouen, invité par Emmanuel Delabranche, lecture à l’école d’architecture, et, le soir, Led Zeppelin dans son Café perdu. Jamais revu Emmanuel, mais le contact ne s’est jamais défait : le texte paru sur publie.net est prêt pour l’impression papier, lui il s’est mis au blog et c’est magnifique. Quant au Café perdu, aujourd’hui c’est pile Anne Savelli qui a pris la place ou bientôt Mathilde Roux ou Christophe Grossi... Comme quoi ça bouge quand même, dans notre e-vie ? Et quel beau nom, le Café perdu... Rapport avec la photo : juste avant la lecture, je fais 3 pas dans le quartier, photographie les graffitis près de l’école d’art, et cet étrange alignement dans la boutique vide du cordonnier : drôles d’animaux.