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cartons de livres

Je suis habitué à recevoir des services de presse (les stocker, les donner), mais pas encore à l’arrivée des grands cartons Hachette remplis de publie.papier en vrac. Plein de trucs à vérifier qui n’apparaissent qu’avec le livre en main, on commence à apprendre le métier mais des fois plus c’est gros plus ça passe inaperçu. Que de chemin en cinq mois, et je crois que les autres de l’équipe doivent bien être aussi laminés que moi. La façon dont on lit ces livres autrement, de retrouver notre monde numérique dans la vieille habitude de l’imprimé et son rapport de l’oeil à la main, et comment ça nous a fait considérablement progresser aussi nos epubs. N’empêche, on a créé le socle. Même si tout est plus long que prévu, qu’on arrive au bout de ce qui devait être prêt en octobre, et qu’on en a déjà 25 de parés pour les prochains mois. Se débrouiller des 4 flux de compta, mais ça, ça va. Compléter le chantier du référencement Electre, qui devrait être bien plus qu’un simple référencement alors tant pis si ça aura pris du temps. Et constat facile à repérer dans notre interface que les téléchargements epub via le code d’accès inclus correspondent bien à nos ventes et nos nouvelles sorties de titres – si ça se mettait à dériver il faudrait aviser techniquement, mais pour l’instant c’est rigoureusement égal. Ces derniers temps j’ai toujours un ou deux publie.papier dans mon sac, et finalement le plaisir c’est de les offrir, envie que ça passe comme ça par chaîne amicale, et savoir qu’il faut les toucher. Gratitude aux librairies qui les présentent sur table, elles sont de plus en plus nombreuses – Vent d’Ouest, Mollat, Ombres Blanches, le Pain des Rêves, Dialogues mais il y en a d’autres sans doute – et les ventes Amazon qui commencent à solidifier aussi, depuis qu’ils ont nos titres en stock et donc livraison immédiate. Un autre monde que le numérique puisqu’on n’en a pas la suivie immédiate, mais qu’on voit bien progressivement les ventes s’établir. Se dire que l’avantage du Print On Demand c’est qu’on est dispensé de créer tirage et stockage, donc la possibilité d’un catalogue large, et la force de Hachette Livre c’est disponibilité depuis toutes les librairies grandes et petites, et combien de témoignages on a de lecteurs qui s’étonnent que ça leur soit parvenu si vite dans toute petite librairie où ils ont leurs habitudes. Reste à régler la disponibilité Québec, c’est en partie moi qui suis cause du retard, on a dû bâtir toutes les pièces du puzzle. Et puis maintenant, faire savoir que ça existe. Ce samedi il y aura nouveau bulletin, il se prépare, mais on sait tous qu’on doit augmenter la pression. Et ne pas négliger non plus canaux les plus traditionnels, quelques envois presse même si, sur le fond, on sait bien que notre démarche reste forcément ancrée dans le web à web : l’auteur est aussi le prescripteur, et encore plus le lecteur qui dit sa lecture. On est passé du numérique au papier+epub (puisque chaque livre inclut code d’accès à sa version numérique), mais fondamentalement la démarche d’accès et lecture reste le web, le web, le web. Demain matin ce sera enveloppes, Poste et affranchissements, bref tout ce que j’aime : une matinée complète de compta sur l’ordi me coûte moins que ces démarches où il faut prendre l’escalier pour descendre les 45 étages vers le bitume municipal, mais c’est comme ça.


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 5 décembre 2012
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