2007.01.18 | Pantin, petits bonshommes sur le toit
Je ne le croise jamais, Jean Rolin, et il n’a même pas d’e-mail. Mais j’ai lu tous ses livres. Et les deux derniers, comment ne pas insister ? Terminal Frigo l’an dernier, et là ces 500 pages avec mer et voyage : L’Homme qui a vu l’ours. Mais c’est un danseur, qui flottait ce soir parmi nous. Il avait acheté des cerises au marchand d’à côté, et les offrait. Ecrivain voyageur, même ici, aux Cahiers de Colette, pour petite fête autour de Rooms, hommages à Olivier Rolin. Lectures par Jean-Christophe Bailly, Geneviève Brisac, Bernard Comment, Patrick Deville, Jean-Baptiste Harang jusqu’à Antoine Volodine par ordre alphabétique... Pour honorer les absents, Olivier Rolin a lu le texte d’Echenoz, et moi une partie de celui de Toussaint. Et Jean Rolin, qu’est-ce que j’aurais eu à lui dire ? C’est secret, l’écriture, où on va la chercher, et ce qu’on en ramène. Alors j’ai essayé de garder un peu de ce profil et ce qu’il sous-tend d’ailleurs.
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1ère mise en ligne et dernière modification le 15 juin 2006
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