
La rentrée des facs c’est la semaine prochaine, mais c’est bien de prendre ses repères dans les étages et les corridors (mot qui semble encore d’usage ici, quand moi je l’associe plutôt à Nerval et Baudelaire). Donc curieux moment, les étudiants plutôt dans ce grand hall à architecture panoptique (nous, on associe tellement ça à nos anciennes prisons qu’on n’aurait pas osé) pour leurs inscriptions, et ici au 5ème un cours de phonologie pour quelques étudiants asiatiques.
La surprise, pour qui fréquente les facs françaises, le délabrement de leurs locaux, l’absence de bureaux, de constater que derrière chaque porte entrebaîllée les profs présents et bossant sur place.
J’ai pris possession du casier 84 et de sa clé, mais l’option no paper reste valide. Et j’en profite pour revenir à cette petite bibliothèque du CRILCQ entraperçue en mars, petit tour d’horizon de la littérature québécoise, bouquins du 19ème, revues et recherches d’aujourd’hui.
Reste que je ne résiste pas, en attendant mon identifiant wifi, à squatter la prise Ethernet de ce vieil iMac au repos...
1ère mise en ligne et dernière modification le 25 août 2009
merci aux 986 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page
Messages
1. chemin vers la littérature québécoise, 25 août 2009, 18:09, par Jean-Yves Fick
...qui a beaucoup à nous apprendre, même le peu qu’on en connait parle : Gaston Miron, L’homme rapaillé :
Jadis
Enfant
mon poing révolté
a bondi dans l’espace
il a sifflé dans les arcs-en-ciel
aérolithe
l’ai retrouvé ce matin
ne sais plus dans quelle plaine
Petite suite en lest
1. Gaston Miron, 25 août 2009, 19:55, par FB | journal images
touché, Jean-Yves, de ta réponse depuis strasbourg via Gaston Miron - la petite bibliothèque d’où j’ai mis ces photos en ligne est pile en face un bureau tout rempli de ses archives (voir cet article de Marie-Andrée Beaudet, et moi-même à lire ses proses et interventions, sacré bonhomme
2. les bibliothèques , 25 août 2009, 22:02, par Jean-Yves Fick
les nôtres, et celles perdues dans de petites pièces, au sein d’Universités ou de villes sont labyrinthes de sens qui nous échappent. Elles nous guident.
Au fait, zéro-papier, ça ne compte pas pour la bibliothèque et certains livres, je crois ? ;-) Le type de la statue aurait aimé qu’on l’utilise autrement, à son époque, le papier.
C’est Giordano Bruno.
3. Linéarité, 24 mars 2011, 21:24, par Geneviève (Pocah.)
Toutes ces lignes dans vos photos évoquent une chose chez moi, une évidence : lieux de chercheurs, lieux cartésiens.