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service de presse à volonté

Bizarre, je reçois un mail insistant, d’un universitaire (France), à propos d’un "séminaire consacré à la littérature contemporaine" sans autre indication, adresse postale privée fournie, me demandant tout simplement d’envoyer un service de presse de mon bouquin pour le "présenter aux auditeurs". Bon, après tout, il a le droit d’occuper ainsi ses dimanches (je ne dois pas être le seul destinataire des e-mails de sollicitation, sur 560 bouquins parus en septembre, on doit forcément ainsi en moissonner quelques-uns). Mais bizarre, parce que messages quotidiens d’amis ou pas amis qui le lisent, ledit bouquin, sans rien demander à quiconque. Et moi-même, si j’ai envie de lire un bouquin, je vais plutôt voir mon libraire. Sans compter que les facs ont des bibliothèques (il y en a même d’abonnées à publie.net). Bon, rien de grave. Mais quand même, même jour où bon coup de bateau sur cette surface rauque et violente d’un fleuve qu’on n’apprivoise pas en un mois. Au moment d’effacer l’e-mail, j’ai les photos du fleuve en même temps sur l’écran, y a pas : disproportion.

PS : juste après rédigé ces 10 lignes du Petit journal, je m’aperçois que Martin Winckler, un peu plus haut sur le même fleuve et à la même minute, met en ligne à qui un écrivain offre-t-il ses livres ?


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 20 septembre 2009
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