
dévorait un mur jaune
Enfin trouvé Paul-Marie Lapointe en librairie, chez Olivieri, Côte-des-Neiges (sans neige) à Montréal. Dans le bus retour, lu p. 79 (texte complet) :
Je suis un homme qui dévorait un mur jaune. Panneaux, barricades, armoires de débauches, cadavres érigés, puanteurs de fer. Je suis un homme. Un mur ne garde plus mes portes. Je fais le repas d’un mur. Coeur de pierre, poumons de pierre, sang de pierre. Tout l’espace derrière le mur avalé : mon paysage derrière vos maisons d’hommes.
Il est né en septembre 1929, et l’exergue : La poésie est le réel absolu. Novalis.
LES MOTS-CLÉS :
François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 3 décembre 2009
merci aux 1437 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page
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Messages
1. dévoiler les murs, 3 décembre 2009, 11:53, par Michel Brosseau
Préparé l’échange avec Futiles et graves pour les vases communicants de demain. Parfois des lignes plus faciles à montrer chez les autres que chez soi.
Voir en ligne : à chat perché
1. dévoiler les murs, 3 décembre 2009, 16:50, par Anthony Poiraudeau
C’est tout à fait symétrique, je ne sais pas si j’aurais osé publier chez moi le texte écrit pour les vases communicants de demain avec à Chat perché. Touché par la retenue, la délicatesse échangées.
Voir en ligne : futiles et graves
2. Lire, 3 décembre 2009, 13:19, par Elise
Il était saigné par le froid, l’enfant n’en dit pas plus mais c’est bien cela qu’il veut écrire.
3. dévorait un mur jaune, 3 décembre 2009, 16:36, par Jean-Yves Fick
la fatigue des jours écoulés telle oui vraiment qu’à elle seule, elle dévorerait un mur jaune, ou gris ou bleu. Avaler tous les murs, un moyen de ne s’y plus cogner trop souvent ?
1. lumières blanches dans l’arbre , 3 décembre 2009, 19:44, par ana nb
je vois les lumières blanches dans l’arbre , je pense décor artificiel et je chute au moment où
4. beaux jours, 3 décembre 2009, 22:51, par PdB
courts, pluvieux mais sous le parapluie, ça peut être agréable, aussi, le monde change, une année et tout est différent, voilà deux ans et plus de petit journal, Belleville et son métro, pas un seul blanc (bien sûr j’ai monté le contraste), c’est ce qui est génial ici, tous pareils et tous différents, et toutes les langues, les yeux, les peaux, les sourires sont les mêmes les colères semblables, et les cris, les enfants et la rue, ou, voilà, la rue, marcher, marcher longuement (avec toi)
5. adultère bourgeois, 4 décembre 2009, 12:03, par ms
le téléphone portable qui marchait à ma hauteur sur le boulevard du Montpar, pas discret pour deux sous, lui : " bon ben mon ptit bouchon d’amour, je te lèche de gros bisous partout partout et je te laisse tranquille tout le week-end, je te rappelle en début de semaine, mardi matin ça devrait être possible" (elle, je ne sais pas)
Voir en ligne : L’employée (en déplacement ce jour)
1. adultère bourgeois, 4 décembre 2009, 20:19, par gilda
"J’aime", dirait-on sur facemuche
Voir en ligne : traces et trajets
6. aller dans le mur (jaune ou pas), 4 décembre 2009, 20:28, par gilda
"Je reçus le message stipulant la fin de mon contrat à l’instant précis où entra Anna Gavalda." : ma vie du jour, comme fiction, ne tiendrait pas la route, pas même un chemin.
(photo : mercredi soir à l’Assassin)
Voir en ligne : traces et trajets
1. la mort dans une discussion , 4 décembre 2009, 21:51, par ana nb
après une "Cité radieuse " par le ballet national de Marseille ( plutôt ennuyeux ) me retrouve avec plusieurs dans un café , rire , boire , et entendre la mort entrer dans une discussion , oui je la connaissais expérience commune de théâtre expérimental , c’est elle qui un soir de décembre était venue m’annoncer que j’allais travailler avec Françoise Rivalland dans "La grande beuverie "...
7. chômage technique, 4 décembre 2009, 22:22, par PdB
La journée dure, faite d’attente, de prise de décision idiote, à reprendre, la lettre à C., tenter de travailler (impossible comme tous ces jours-ci : overdose), essayer de regarder dehors, courses, tenter le travail, encore mais non, toujours rien, te voir voir et une journée inutile n’existe plus, parler, aller mieux, le soir, la nuit, le froid, tenter le travail, non, toujours pas, rien, alors les lumières de la nuit (Saint-Lazare du pont de l’Europe)