En reprenant le livre de Philippe Vasset, Journal intime d’un marchand de canons, je me ressouviens de photographies qu’il m’avait fait découvrir, et je les retrouve après tâtonnements chez Philippe De Jonckheere (suivre les liens). Comme il y a légende, « The Boneyard, Davis-Monthan Air Force », un petit coup de Google m’amène à d’autres images de la base en air sec de Tucson, ce Champ des os, plus 2, 3, 4, ou autres singularités, mais on peut aussi voir l’index 2008, ou faire ses achats ludiques Wargames. Et retour aux images de Tucson en vue aérienne et vue d’ensemble pour finir. Toujours cette impression qu’en touchant à notre façon matérielle d’appréhender le monde, Internet déplace forcément en retour les artefacts qui nous permettaient d’en traiter à distance, le roman par exemple. D’où retour aux théories de Vasset : nous n’écrirons plus de romans. En tout cas, pas ailleurs qu’à ces points de friction, même si le dispositif actuel peut survivre longtemps : on vend bien des soldats de plomb pour champ de bataille napoléonien dans telle boutique du Palais-Royal.