métadonnées ça veut dire quoi ?

intégration directe des notices publie.net dans le catalogue des bibliothèques abonnées


Quand j’ai lancé publie.net, je ne savais même pas, littéralement, que tout cela existait.

Voici donc comment on s’y prend : lorsqu’on met un texte en ligne sur publie.net, on en propose un extrait sur feuilletoir, et on dit pourquoi on a voulu le mettre en ligne, avec des liens vers le blog ou site de l’auteur ou autres publications. On diffuse la mise en ligne sur réseaux sociaux via Face Book et autres outils, et – surtout – la circulation qui s’en établit via les blogs de lecteurs, ou ceux même de nos auteurs, puisque le mot coopérative n’est pas un hasard...

Première phase : lorsque le robot de l’immatériel.fr balaye notre site, il actualise chaque nuit les titres et ressources téléchargeables, fabrique la version feuilletoir, mais aussi il intègre ces notices, la totalité de leur rédactionnel et des liens. L’appel du titre et de l’auteur n’implique pas, comme dans le livre papier, que le paratexte (le mot de Gérard Genette) soit inclus dans le fichier, comme imprimé sur la « IV de couv », mais l’associe à toute requête. Mieux, les mots-clés associés à l’article sont ceux qui vont vous guider vers les ressources associées (chercher, sur publie.net, Bretagne ou prison).

L’autre versant : vous êtes en bibliothèque, vous cherchez des ressources sur Pierre Guyotat ou bien sur la guerre en Croatie – jusqu’ici vous n’aviez accès qu’aux ressources écrites, livres, revues. Les bibliothèques qui s’abonnent à publie.net disposent d’un accès pour capter la totalité de ces notices, au format UNIMARC par exemple.

C’est simple ? Non. Pour Fred Griot et moi-même, aux manettes de publie.net (avec l’aide active d’Arnaud Maïsetti, Pierre Ménard, Sarah Cillaire) c’est même inaccessible. Internet, c’est penser ensemble, déclare parfois Daniel Bourrion : c’est la magie pour nous tous que ce travail d’équipe. Depuis des mois, j’assiste à ces échanges auxquels souvent je ne comprends rien – tout simplement parce que ce que nous élaborons dans notre petit laboratoire du contemporain peut ensuite s’exporter aux autres ressources. Ou bien, cette semaine, l’échange entre Immatériel et Christine Genin, responsable à la BNF du dépôt légal web littérature : comment donner au robot collecteur Heritrix accès à l’intégralité du contenu, indexable selon la date, avec les conséquences juridiques qui en découlent pour la protection des textes ?

Conséquence : lorsque vous cherchez Koltès, Roubaud ou Michaux dans votre bibliothèque, ou Bretagne ou prison, les textes proposés par publie.net vont apparaître parmi les autres ressources, livres ou revues. Sauf que vous pourrez les appeler d’un clic sur votre écran, sans le petit panier d’achat mais en lecture intégrale directe, et que les notices vous enverront vers d’autres liens et ressources associées...

Eux appellent ça les métadonnées : l’ensemble du rédactionnel, et les données (l’ISBN, le prix, les dates de mise en ligne) liés à un texte.

Avec l’accès à distance (en test à la Casa de Francia de Mexico par exemple : via l’abonnement de l’Institut français, les universités associées, les antennes de l’Institut, mais aussi les lecteurs abonnés à la médiathèque de cette immense métropole, souvent dispersés, ont accès direct aux ressources) et l’intégration des métadonnées, voilà 2 éléments de bascule considérables de la lecture numérique.

Lire Daniel Bourrion publie.net : la notice et le catalogue (ou retrouver Daniel en auteur via ses Immobiles).

Et pas d’hésitation à rejoindre notre réseau d’abonnés, renseignez-vous !...

 

Un merci spécial à Julien Boulnois et Xavier Cazin de l’immatériel-fr, Colette Bergeal de la BPI, Daniel Bourrion et Olivier Tacheau de la BU Angers (et leur équipe), Christine Genin de la BNF, Michel Fauchié de la médiathèque Cabanis-Toulouse, pour ce chemin de défricheurs.

responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 1er septembre 2009
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