une importante (et amoureuse) analyse de Karl Dubost sur livre et numérique
Soit la phrase suivante :
Soit la phrase suivante :
Soit la phrase suivante :
Pensez aux revenus manquées par les auteurs de cette multiple vie du texte. Imaginons un texte d’un auteur imprimé sur un livre et vendons ce livre à une personne. Dans le monde physique, le droit d’auteur (le scandaleux 10%) est touché une seule fois. Le lecteur revend ce livre à une autre personne ou le donne. Et il est alors hors du circuit économique de l’auteur. La même chose se passe pour les musiciens et les chanteurs. Cependant, ils ont les concerts qui rapportent beaucoup plus aux artistes que la vente des CDs. La lecture silencieuse a démarré relativement tard, mais tout de même bien avant les droits d’auteurs. Avant on lisait à hautes voix et rarement seul.
Le tout à retrouver en détail (bien sûr vous avez reconnu Loti dans la première !) dans très belle analyse de Karl en ses Carnets de la Grange : le livre est mort, vive la littérature. A noter que Karl réagit à un texte qui m’a été à moi-même remis sous les yeux avant-hier via twitter, le premier colloque numérique auquel j’avais participé en 2001 (il y avait aussi, notamment, Roger Chartier, Bruno Patino, Dan Sperber et donc Roberto Casati), organisé par la BPI et toujours en ligne : text /e-text. La preuve qu’Internet et le livre, désormais c’est une histoire...
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 4 janvier 2010
merci aux 1452 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page