rien n’est compliqué avec les bibliothèques

nouvelle organisation pour les abonnements et le service clientèle, avec l’Immatériel-fr


Énonçons l’axiome suivant :

Rien n’est compliqué avec les bibliothèques.

A preuve que rien n’est compliqué, les usagers de l’Institut français de Londres ou des bibliothèques Champs Libres de Rennes ont accès depuis chez eux à l’ensemble des ressources publie.net...

A preuve que rien n’est compliqué, les bibliothèques des petites communes rurales affiliées à la Bibliothèque départementale du Cher (qui ne s’appelle plus comme ça, je sais, mais CherMedia vous l’expliquera mieux que moi !) ont accès à publie.net tout aussi bien que l’établissement principal...

A preuve que rien n’est compliqué, s’il y a moins de 60 plages d’IP différentes pour permettre à n’importe quel établissement relevant de l’université de Montpellier et Languedoc-Roussillon c’est que je ne sais pas compter : tout étudiant qui accède à publie.net via les IP ou la wifi du campus (comme à Angers ou Strasbourg) a accès à l’intégralité de publie.net...

A preuve que rien n’est compliqué : vous voulez passer par votre libraire habituel ? Nous aurons plaisir à le rétribuer de la remise habituelle au métier. Vous avez une procédure de marché public à respecter ? Nous établirons volontiers la facture à votre prestataire.

A preuve que rien n’est compliqué : accès à distance, prêt de tablettes avec licence sur nos titres, widgets pour insérer sur votre site des suggestions de lecture...

En 2 ans, il nous semble avoir acquis un certain savoir faire. Pour mieux nous concentrer sur médiation, invention, édition, publie.net a confié à l’Immatériel-fr la gestion des devis et factures, renouvellements de ses abonnements bibliothèques, c’est désormais leur toute récente responsable commerciale (eh oui, ça embauche, côté web), Élisa Boulard, qui répondra à vos demandes, merci de bien vouloir l’accueillir.

Et surtout n’hésitez pas à nous contacter : pour aucun établissement la configuration n’est la même. Mais pour nous une seule règle (vous vous souvenez, Céline qui disait que le lecteur d’un roman c’est comme le passager d’un paquebot première classe : il ne doit rien voir des cuisines ni des soutes), une fois que l’abonnement est en place, transparence totale pour l’usager – on cale juste sur Explorer 6, mais c’est quand même en voie de disparition.

Nous remercions nos actuels abonnés de la confiance et du travail commun – nouvelle étape qui s’ouvre, mais nous sommes toujours en ligne directe pour tout échange, expérience, question...

Pour notre part, nous sommes de plus en plus convaincus que se joue là précisément un enjeu décisif de la littérature tout entière, sa transmission, son partage. C’est pour cela que j’ai décidé de m’en tenir à un tarif d’abonnement très bas au rapport des autres pratiques et fournisseurs : la question alors est dans le camp de nos partenaires – y a-t-il une importance à défendre et propager la création littéraire d’aujourd’hui ? Et nous nous en tiendrons aussi à notre principe de base : moitié des recettes d’abonnement redistribuées aux auteurs via péréquation des pages lues.

Nous voudrions que ça aille plus vite. Que les pouvoirs publics, au lieu de multiplier les journées d’études et répondre qu’"il leur faut un peu de temps", que "ça ne rentre pas dans notre cadre", que "les bibliothèques ce n’est pas de notre ressort" et ainsi de suite, condescendent un jour, disons d’ici 3 ou 4 ans, à prendre en charge par exemple d’aider les bibliothécaires à apprivoiser un serveur CAS. Que ça aille plus vite aussi côté éditeurs : ils ne se rendent pas compte qu’à force de regarder le train passer, ils risquent de n’en plus voir que les feux arrière... A nos abonnés bibliothèque, comme nous aimerions proposer, en plus de nos ressources, des livres de leurs catalogues – ce sont les mêmes auteurs –. Mais on a beau leur répéter que les fichiers ne sortent pas de nos serveurs, que l’enjeu c’est la lecture dans les facs, que c’est vital, et qu’en plus les bibliothèques sont prêtes à les rétribuer, ils préfèrent rester se plaindre et monter leur dossiers d’aide à subvention pour économie périclitante (mais pourquoi s’en priver, puisque justement les pouvoirs publics préfèrent financer ça plutôt que là où ça invente...). Allez, je me tais : merci à nos abonnés actuels, présents et futurs – et c’est bien pour ça que je passe la main à Élisa et l’Immatériel pour la logistique – outre que ce sera mieux fait –, on sépare la rage et les affaires, on garde juste en commun l’enthousiasme pour les expériences en cours !

Photo : ordinateurs en proportion inverse du travail réalisé, à l’Immatériel-fr.


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 30 juin 2010
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