Biennale de Melle, 2011 : une terre collectée à Fukushima par Koichi Kurita
Habiter la terre : thème de la Biennale d’art contemporain à Melle, coordonnée par Dominique Truco. Comment alors ne pas associer les mois Fukushima ?
À l’arrière, une vidéo de Paul Virilio marchant et parlant la terre.
Koichi Kurita est venu à Melle, dans la même église 400 terres collectées aux environs, séchées et tamisées, déployaient tout l’arc chromatique.
On sait la permanence du travail de Koichi : s’il l’exerce souvent partout où dans le monde on l’invite, chaque jour il collecte une terre quelque part sur son sol du Japon. Son blog extraordinaire en témoigne.
D’ailleurs après le tremblement de terre et le tsunami du 17 mars dernier, le blog de Koichi participait à l’hommage et au soutien.
La terre qu’il a confiée à la Biennale a été collecté à Fukushima même, en 2001. Elle est là, dans la lumière romane. On vient silencieusement.
On revient ensuite, avec les mots de Virilio. Nous jouons ici une rencontre avec nous-mêmes.
– Soil library, le site de Koichi Kurita
– vidéo Koichi Kurita sur Arte
– Tiers Livre : Celui qui invente les couleurs de la terre
– Koichi Kurita en résidence à Noirlac (Cher)
– Koichi Kurita au musée Sainte-Croix de Poitiers
Sur Fukushima :
– mémoire de l’eau, dans la Grange de Karl Dubost
– Boston Globe, Japan, 3 monthes after the quake
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne 2 juillet 2011 et dernière modification le 8 juillet 2011
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