campagne électorale, 3/15

un garde-du corps licencié : il importe d’y voir clair


Le fait du jour : un garde du corps de l’entourage présidentiel licencié pour faute grave.

Préliminaire : Combien croyez-vous qu’il y ait d’images disponibles de la déconfiture Sarkozy à Bayonne ? Voir ici.

Corollaire : pourquoi tant de peur alors qu’entouré par autant de gardes-du-corps rémunérés ? On reconnaît les gardes-du-corps rémunérés au fil blanc qui leur pend de l’oreille droite (si c’était un iPod, il y aurait un fil à chaque oreille). On les reconnaît aussi à la coiffure symétrique, à la coupe du veston, et à l’air assuré du regard.

Méditation : il n’est pas actuellement possible de savoir à quoi pense une garde-du-corps assermenté de Sarkozy, sauf qu’il les prend par huit ou dix tant l’idée non pas de sa sécurité, mais de sa valeur déclarée (comme pour les courriers recommandés) est importante. Un garde-du-corps pense peut-être seulement qu’il s’entraîne pour le concours des sosies du président de la République, qu’il ait peur ou pas peur.

Les faits : il pleuvait. Les garde-du-corps chargé de protéger de la pluie le président de la République en tenant au-dessus de lui un parapluie s’est fait déborder. Il n’a pas fait son travail. Le président de la République a pris la pluie. Le garde-du-corps au parapluie a sur-le-champ été licencié.

 

photographie © Reuters, Bayonne, 01/03/2012 – utilisé sans permission, c’est pour la cause


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 2 mars 2012
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