Ode à Jimi Hendrix | Miles Davis, rendez-vous manqué

préparation à ciel ouvert d’un livre sur Hendrix via chantier web


C’est chez leur coiffeur (ils ont le même, mais on ne sait pas ses autres clients) que Hendrix et Miles Davis sympathisent.

On s’enferme avec des joints dans une boîte avec des boxes fermés pour les clients, uptown, le Small’s Paradise. « C’était le rapport d’un père à son fils », dit Borrero (Cross, 285).

Ils prennent rendez-vous pour enregistrer, mais Miles Davis a du mal à supporter la différence de revenus financiers entre ceux du jazz et ceux du rock : il fait téléphoner à Jeffery pour obtenir une avance de 50 000 dollars, quand Hendrix voulait simplement qu’on se retrouve et qu’on improvise (il en est excité au point de se rendre à Colony Records pour des piles de disques jazz).

Trace paraît-il d’un télégramme de Hendrix à Paul McCartney pour les rejoindre comme bassiste –- pas trace de l’éventuelle réponse.

On est tout début 1970, ça n’aura pas le temps de voir le jour (en admettant que deux pareilles énergies denses en permanent éclatement cinétique puissent faire autre chose que se croiser et s’éloigner du même mouvement).

Il reste un Voodoo Chile, mais extraordinaire, avec la trompette de Miles et les grognements derrière du géant John Lee Hooker (NY, Small Paradise, date à identifier).


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1ère mise en ligne 22 septembre 2012 et dernière modification le 1er juillet 2020
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