– l’atelier éventré, soirées au marché de la poésie, puis accompagnement de groupes d’enfant en bivouac dans la forêt de Fontainebleau avec orage au matin, plus lecture des Carnets de Bergounioux, on retrouve le silence et toute l’âpreté du Fred (Griot) dans ce fragment de journal, c’est bien celui qu’on devine quand on le connaît, mais tout amplifié. Sur Twitter @fgriot.

– étonnements de Thierry Beinstingel – on l’a beaucoup poussé, et longtemps, à passer comme nous à une base php, format blog : il s’en est tenu à la forme vintage du html et finalement ce n’est pas incohérent. 3 rubriques principales, étonnements donc, notes d’écriture, notes de lecture, qu’il rassemble par années, proposant donc des ensembles continus qui n’obligent pas à la disjonction clic... Pas de twitter, pas de Facebook.

– cher Pierre de Jean Prod’hom, à nouveau Bergounioux comme correspondant d’un blog tenu depuis le Jorat en Suisse, avec l’école, avec la montagne, les enfants, les travaux quotidiens, et où les papillons applaudissent, où les morts semblent parfois se réveiller quand la brume s’y met : l’expérience web de Jean Prod’hom est directement littéraire, c’est grand, c’est vital, et on le reçoit au jour le jour en direct. Sur Twitter @JeanProdhom et voir aussi ici sur Tiers Livre ce beau cadeau depuis le lieu des morts, justement (et photo ci-dessus que j’emprunte à ses Marges)...

Et coda :

– du peu par Jean-Yves Fick, parce que c’est aussi un journal, la même densité, la même angoisse, la même volubilité intérieure que les trois autres réunis, mais tout décanté, projeté dans le grand silence de la langue : à preuve qu’on voit encore les ratures et reprises à même le texte. Il m’est rarement possible de le commenter, je suis trop loin du travail de poésie, mais c’est un accompagnement ici aussi jour après jour, qui élague le quotidien, élargit le temps, le densifie par cette mince trace densément prise, avec une abstraction aussi précise qu’un caillou de jardin zen. Sur Twitter @jean_yvesf.