Le mois dernier je donnais quelques éléments de cette curiosité (une fois par mois suffit !) à comprendre ce qui se passe dans cette mécanique du web, avec les grands vents tournants et les terrains mouvants, et nous qui essayons de garder le cap – aussi bien ici dans les différentes rubriques de Tiers Livre, la montée en pression et la restructuration des ressources ateliers d’écriture, et ce qui se met en place côté nerval.fr ou même de mon petit carnet habakuk. Grâce à CloudFlare, l’avantage d’une belle protection contre incessantes attaques de robots spammeurs (ai pu remettre l’accès au site possible pour la Russie, l’Ukraine et la Chine, mais je refermerai à nouveau si je sens que ça chauffe encore), et l’avantage aussi, par CloudFlare, du site chargé en cache dans les serveurs les plus proches des villes où le site est le plus sollicité, d’où confort nettement plus grand, personnellement maintenant – et encore plus sur tablette – je reconnais tout de suite un site qui en bénéficie. Mais ce qui est surtout étonnant, quand un site commence à atteindre une certaine masse critique, avec diversité des billets et quand même un peu d’attention aux mots-clés, c’est ce qui s’établit de proximité, pages du site qui vont venir d’elles-mêmes dialoguer avec requêtes parfois loin de ce à quoi on bosse à ce moment précis – et si c’est à quelques mois ou quelques années que s’établit le dialogue à partir de ce type qui saute de la Tour Eiffel, veut voler et s’écrase, ou de la Mastication des morts de Patrick Kermann, le site est à l’image de la complexité que nous sommes, leçon aussi de Claude Simon que tout ça coexiste simultanément en nous. C’est peut-être ça aussi l’instance de plaisir : se laisser aller aux lubies, inventer, se souvenir, ou juste ce journal et son commentateur (contributeur unique, mais quel) .