13.09.18 | échappée vers la rivière perdue

comment une rivière perdue guida les premiers hominidés hors de l’Afrique – source : New Scientist


1 _ COMPRESSION

Comment et où partir quand aucune idée de la destination n’est accessible ? Ces premiers humanidés ont colonisé la vallée du Rift, que nous explorons à leur recherche. Et puis sont venues les migrations. Les géologues, les archivistes du climat, les hydrologistes et archéologues apprennent à travailler ensemble : y a-t-il un domaine, y compris artistique et y compris la littérature, où l’avancée ne soit pas collective ? Ils nous disent que de larges rivières faisaient naître des couloirs verts, qui devinrent quasi naturellement le vecteur des premières migrations, les menant à d’autres rives, d’autres forêts, plateaux, estuaires, montagnes. Leur donnaient-ils seulement un nom ?

 

2 _ RENVERSE

On regarde du pont, ou du quai, le fleuve où s’ancre notre ville. L’eau est opaque. Il y a du ciment, il y a des voitures.Le fleuve n’a pas la taille suffisante pour qu’on y échappe à la ville.. Avec la voiture on poursuit sa route sur rocades et radiales : les autoroutes seules échappent à la ville, mais mènent à d’autres villes. On pense aux rivières perdues, qui n’avaient pas de nom, mais leur permirent d’échapper à la grande fissure : peut-être, dans très longtemps, des observateurs minutieux décèleront dans les ruines de la ville le couloir qui nous permit – mais à quelle date ? – d’échapper au monde.

 

3 _ SOURCE

NEW SCIENTIST


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 18 septembre 2013
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