H.P. Lovecraft | L’ombre qui prit Innsmouth, §100

un récit essentiel de H.P. Lovecraft, en présentation bilingue


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« It took Obed to git the truth aout o’ them heathen. I dun’t know haow he done it, but he begun by tradin’ fer the gold-like things they wore. Ast ’em whar they come from, an’ ef they cud git more, an’ finally wormed the story aout o’ the old chief — Walakea, they called him. Nobody but Obed ud ever a believed the old yeller devil, but the Cap’n cud read folks like they was books. Heh, heh ! Nobody never believes me naow when I tell ’em, an’ I dun’t s’pose you will, young feller — though come to look at ye, ye hev kind o’ got them sharp-readin’ eyes like Obed had. »


« Obed a fini par apprendre la vérité de ces sauvages. Comment il s’y est pris je sais pas, mais il a commencé à leur racheter ces trucs en or qu’ils portaient. Leur a demandé d’où que ça venait, et s’ils pouvaient lui en avoir d’autre, et finalement il lui a tiré les vers du nez, à leur chef – Walakea, qu’ils l’appelaient. Personne d’autre qu’Obed aurait jamais cru cette vieille bique toute jaune, mais le cap’taine il lisait dans les gens comme si c’était des livres. Eh, personne qui me croit maintenant quand je leur raconte, et toi jeune homme tu seras pareil – et pourtant, quand je te regarde, dans les yeux t’as quelque chose à lire dans les autres comme le vieux Obed il avait. »

responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 25 décembre 2017
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