Tiers Livre, le journal
légendes de Normale Sup

dans le hall d'entrée du 45 rue d'Ulm, avec l'ancienne guérite du gardien, sans gardien, les plaques de marbre honorifiques, les boiseries des couloirs

dans le couloir, les casiers (des profs, des élèves?) - on se dit que les boîtes mails dans les serveurs ça doit ressembler à ça, moins le bois

chaque salle a un nom: curieux oeil de boeuf dans la porte de l'amphi, je photographie à travers - c'est studieux, comme séparé du monde

couloirs du premier étage - vue sur un bureau qui n'est éclairé que par le couloir: étrange impression à l'assemblage toujours quasi obligatoire de la photocopieuse, du fax et du vieux PC comme si c'était cela la définition même, aujourd'hui, du mot bureau

mon admiration pour le livre de Jacques Roubaud: Mathématique : (ne pas oublier les deux points) - un de mes préférés, même si de Jacques Roubaud je lis par principe TOUS les livres : il y décrit ces couloirs, ces amphis, un régal - labyrinthe installé dans le coeur de la ville, et coeur symbolique du pays ? lui aurait compté les participants, moi je les photographie

dans l'auditoire, je reconnais quelques-uns des participants du stage de juin, à Foljuif - Florian, Jennie, Hervé,Virginie, Klaus... Et Miquel ? Non, puisque Miquel dit que j'ai oublié qu'il s'appelle Miquel.

en face, une maison et chaque fenêtre éclairée comme un monde: petite pensée pour Georges Perec, qu'on a partagé avec eux

merci à Françoise Zamour, qui organisait pour la Passerelle des Arts et leur programme écrivain d'aujourd'hui, et un salut spécial à Véronique Perrin : moi j'ai fait connaissance avec elle par ses traductions de Furui, notamment Le Passeur chez Picquier.