Comment faire ses courses sans percer un petit trou, sans l’étendre, sans embêter les bébés qui aiment en tant que nouveaux nés respirer l’air juste né, frais, sans trace. Remplir son caddy sans tuer- un camion frigorifique et un gros crochet invisible qui transperce un membre de la bête chair nue – sans infléchir à la baisse le nombre d’espèces comme nous, comment quitter le supermarché sans sourciller, sans vider son sac chez le psy-de-terre-malade, sans apprendre à replanter quelques graines. Le caddy-d’horreur appliqué à tous les caddy du monde : les tomates en péril, le café esclavagiste… Comment sortir de l’hypermarché sans butter ? Sans passer sourire béat et merci infinis à l’enseigne bio qui surpasse les prix … Comment pourrir nos surfaces sur-commerciales, nos giga-panneaux, nos surfaces si sûres de tout ?
Oui comment ? Et dans une forme, un style qui mêle les sentiments, très fort rendu,
Du bon concentré ce texte. C’est meilleur que mon jus de chaussette
Très belle forme de texte !
Merci pour ce moment de lecture à la fois poétique et engagé !
moment de lecture étonnant et détonnant. Merci