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grande porte lourde plonge la pièce dans l’obscurité ; carrelage gris et froid ; vient d’être serpillé ; sous les néons grésillant ; table à repasser ; couverte de sa housse rayée ; fenêtre ; toute petite fenêtre aux carreaux voilés ; protégée d’un fer forgé ; vélo d’appartement ; blanc au guidon orangé ; pour se dépenser ; qui ne fonctionne plus grande porte lourde ; plonge la pièce dans l’obscurité ; carrelage gris Continuer la lectureendroit
Celle. Celle qui, dans une cave a vu le jour, sous le grondement du ciel. Celle qui, quand venue la nuit parcours la ville en se cachant. Celle qui dans le grand jardin attend des heures sous le soleil. Celle qui sur le banc blanc tisse un panier pour ses enfants. Celle qui, par temps de pluie, toujours sourit. Celle Continuer la lectureCelle
Le papier peint fleurit est abîmé. Ces couleurs ont terni. Les grosses pivoines rouge et rose ont tourné au marron. Le fond blanc a jauni. Il est taché et recouvert de petites auréoles brunes. La salle à manger est petite. Elle est sombre, les volets sont fermés. Ça sent la poussière. Seize chaises autour d’une table en bois. Seize chaises Continuer la lectureObservations
2. La pièce aux murs rose fuchsia et mauve. Les couleurs entêtantes. Le lit au centre. 3. Habiter le salon : c’est le canapé couvert de vestes et de peluches. C’est le linge sale qui traîne au sol, et la pile de repassage qui attend sur la table. Et sur cette table, ce sont les verres, les assiettes et les factures. Continuer la lectureLes lieux
Cri de panique. La vision se brouille.C’est une masse. Ce sont des formes.La gorge est sèche. Le cœur bat. Il bat trop fort.Le corps tremble. L’air ne vient pas.Les gestes sont bruts, vifs, trop indécis.On est perdu, on vacille, on chancelle.On tombe.C’est lancinant, ça transperce et ça pique.Pas de contrôle, c’est le vide.Tout est bancal, tout bascule.
Son cagibi était le seul endroit en bazar de la maison.Il y avait de tout. Rien n’avait de logique. La pièce était minuscule et pourtant était entassé un nombre incalculable d’affaires.Face à la porte, la commode vieillie supportait de nombreux dossiers et toutes sortes de boîtes. Il y avait des boîtes en métal où se trouvaient tout le nécessaire à Continuer la lectureLe cagibi
le soleil éblouissant tape la rétine il fait tout blanc on ne voit plus rien tout devient noir on entend plus que le cri des mouettes on sent la chaleur sur la tête le souffle du vent les gouttelettes d’eau salée sur les joues la table de préparation le garrot qui sert le bras l’aiguille qui traverse la peau le Continuer la lectureimages furtives
Cerise.L’arbre,Le cerisier,Le Fruit,Cerise.Rouge,Noire,Cerise.En boucles d’oreilles,En clafoutis,En confiture,En rouge à lèvres,Cerise.La vitamine,Le sucre,Le bonbon,Cerise.Mais le noyau, en trop.Cerise.
Il porte les stigmates du temps qui passe. Il lui arrive de saigner. Il souffre mais il s’adapte. Il s’est enraciné et ne veut pas laisser sa place. Il, lui.
Tu voyais chaque jour tout ça. Tout était devenu tellement habituel que tu n’y prêtais plus attention. Tu savais qu’à 10h, il y aurait les habitués du Café de la Place. Ils seront assis de dos et légèrement voûtés. En passant, tu les apercevras, par la fenêtre du café, assis au comptoir en chêne vernis. Cette fenêtre est la seule Continuer la lectureTu sais déjà