#40jours #32 | Transports par le livre

Enfance misérable dans les orphelinats et les  rues de Londres, déductions et puissance de la réflexion en marchant dans une rue de Paris du 19e siècle, bocks, on n’est pas sérieux quand on a 17 ans, des noms oubliés de villes interstellaires de science-fiction, boulots insignifiants et rage de vivre dans le maelstrom new-yorkais, Villa Seurat, une bicyclette traverse la Continuer la lecture#40jours #32 | Transports par le livre

#40jours #32 | Colirocation

Dans l’immeuble ont été relogées des familles de plus mal-lotis. Difficile d’y reconnaître le lieu des temps heureux. Mais il faut faire place. Impossible de les voir comme des réfugiés. Il faut accepter l’idée que de tout temps, sans que cela nous ait été visible, composer avec le précaire. L’accepter au risque de devenir soi-même un refuznik. A devoir se Continuer la lecture#40jours #32 | Colirocation

#40jours #32 | hanter les lieux

Hanter la villa Hadriana à Tibur pour rencontrer un homme qui meurt d’une hydropisie du cœur. Pas l’empereur, pas le Jupiter olympien, mais l’homme blessé, inconsolable, vulnérable, qui agonise lentement dans ce lieu qui devient son refuge intérieur. Compter sur la mémoire des pierres, tâter de l’éternité dans la matière même. Hanter l’hôtel Labenche à Brive, espace compressé de tous Continuer la lecture#40jours #32 | hanter les lieux

#40 jours. #32. Il a fallu du temps.

J’ai longtemps lu et beaucoup. Sans aucun intérêt pour les détails d’une maison, encore moins d’une ville. M’importaient les « vrais gens », je voulais dire les gens dans la vraie vie, pratique, de tous les jours. C’est-à-dire ceux qui vivaient vraiment. Mais comment font-ils, que disent-ils,  comment se fait-il qu’ils arrivent à. Ça a commencé peut-être avec « L’homme qui tombe » et Continuer la lecture#40 jours. #32. Il a fallu du temps.

#40jours #32 | Pour la première fois

Combler le vide du cœur en se remplissant les yeux du mouvement des rues qui fatiguent les muscles à force d’y marcher. Quel que soit le crachin, sortir. Déambuler encore au vent du soir. Rentrer toujours à pied. Se déplacer en personne – et jamais chemin n’est moins direct. À peine arrivé ressortir encore pour regarder, ou faire semblant, l’affichage Continuer la lecture#40jours #32 | Pour la première fois

#40 jours #32 | s’échapper de la ville ?

Mes souvenirs de ville dans mes lectures sont tellement lacunaires. S’échapper de la ville ? Peut-être la ville est-elle partout ? Je ferme les yeux et fouille dans les pages. Elles tournent les pages. Elle m’évente. Des zooms la repoussent. Cela s’ouvrirait sur des sons de trompes, un survol peplumesque sur une cité où descendrait Athéna pour susurrer à l’oreille ou apparaitre Continuer la lecture#40 jours #32 | s’échapper de la ville ?

#40 jours #32 | fugaces

Fugaces et incertaines les images. Celles d’un banc. Ici dans un parc à Moscou, là le long du canal st Martin à Paris. Deux hommes assis. Ici, qui ont à voir avec la littérature, là deux employés copistes. Et, une route à quatre voies, pont au-dessus d’une grande ville au Japon, les voitures arrêtées, heure de pointe, descendre au niveau Continuer la lecture#40 jours #32 | fugaces

#40 jours #32| densité

Suivre ce pas lent, un peu lourd. Prendre le temps en quelque sorte. L’air est souvent frais. Le printemps tarde à arriver. Il faut remonter le col du pardessus, enfoncer le chapeau sur la tête. Marcher ou prendre un taxi. Il ne va pas si loin. Et puis faire un peu d’exercice lui fera du bien. Il ne s’arrêtera pas Continuer la lecture#40 jours #32| densité

#40jours #32 | Voyages en papier

Des voyages, loin ou prés, hier ou demain, d’autres villes que la mienne. Des villes d’hier avec chevaux et caniveaux puants, des embuscades au coin des rues, coups d’épée par devant, coups de poignard par derrière et coups de cœur tombés des balcons. La Naples d’un enfant en train de devenir grand, qui découvre ce qu’il y a derrière les Continuer la lecture#40jours #32 | Voyages en papier

#40 jours #32 | éclats

Des cheminées s’abattent. Il dit que les murs penchent. Une calèche et le bruit des sabots sur le pavé. Leurs yeux aux lueurs dans le froid d’une rue avec la devanture à joujoux. Au bout de ses doigts les petites flammes font long feu. Le grelot d’un traineau. Un corps d’enfant dans la neige. Un chapelet de rats et des Continuer la lecture#40 jours #32 | éclats