l’Accident

Quand ma sœur venait d’avoir le permis, elle a prit la voiture et à roulé sur la neige. Le fait qu’elle n’était pas attentive à provoquer le fait qu’elle est dût freiner. Le fait qu’elle ait ralenti à provoqué un glissement de la voiture, et le fait qu’elle est dérapé l’a projeté dans le talus. Elle a appelé notre père Continuer la lecturel’Accident

Pensées parasites

…le fait que les flamants roses soient roses n’est dû qu’à leur excès de consommation de crevette, le fait que les animaux aient des parades nuptiales pour se courtiser les rapprochent des gens en boîte de nuit, le fait que le sol collant des boîtes de nuit accrochant les chaussures aient un effet aussi satisfaisant, le fait que les cigarettes Continuer la lecturePensées parasites

Le fait est que j’ai faim

Le fait est que je m’assoie toujours ici pour observer les alentours. Le fait que je cherche des semblables n’est pas nécessairement révélateur d’une forme de solitude. Le fait est que j’ai faim. Le fait que je sente autant d’odeurs à la fois me désoriente complètement. Le fait est que les excréments m’intriguent beaucoup. Le fait que je mange tout Continuer la lectureLe fait est que j’ai faim

Le fait que je m’ennuie

Le fait que ce muret soit si fin est insupportable. Le fait que je ne peut m’asseoir dessus correctement l’est encore plus. Le fait que le revêtement se désagrégeant me gratte n’améliore pas mon confort, le fait est que ce muret n’a pas encore été réparé et cela me donne la nausée. Le fait que tous ces gens passent en Continuer la lectureLe fait que je m’ennuie

Los Angeles

Le jour tu glisses sur les rubans entremêlés gonflés creusés entrecroisés les lignes courbes entrelacées sur l’échangeur démesuré. La nuit tous les traits se sont abolis et droit en face soudain surgies les grandes tours sur fond de nuit, le vert et rouge de noir serti. Dans ta mémoire sur fond de nuit tu roules toujours et toujours luit la Continuer la lectureLos Angeles

Les griffes de la nuit

A l’approche de la nuit noire, mes pas me ramènent toujours au même endroit, et je vois, le crépuscule qui déchire de ses doigts, l’insouciance d’un jour heureux. Avant que les griffes de la nuit sombre ne me capturent et m’emprisonnent, quelques fragments du ciel éclatant se glissent discrètement dans le creux de mes mains. Je déambule, seule, au milieu Continuer la lectureLes griffes de la nuit

Envolée d’une nuit

Je regarde par la fenêtre. Le soleil se cache derrière la montagne. Ses rayons se heurtent aux nuages noirs. Les nuages sont tristes. Ils pleurent. Leurs larmes viennent caresser les carreaux de ma chambre. Le soleil a disparu derrière la cime. Il fait sombre, obscure, noir, il fait nuit. Le jour joyeusement ensoleillée a laissé place à la nuit tristement Continuer la lectureEnvolée d’une nuit

Daphnée

16h30, la nuit tombe. La bise, le froid. On marche, dans le parc, les feuilles tombées sont glissantes sous nos pas, dessous, le gravier crisse. On rentre des courses / d’une promenade / d’un café avec l’ami-e Sensation, celle-là, on sent le regard sur soi comme une chape lourde. Tout le monde court, personne ne remarquera dans le noir de Continuer la lectureDaphnée

dans la nuit noire

Il doit être environ 3h du matin, je déambule dans la nuit noire avec quatre de mes camarades, deux filles et deux garçons. Le monde est éteint autour de moi, il n’y a pas un bruit. Nos pas résonnent sur le goudron. il fait ni froid ni chaud. Je regarde devant moi et le temps d’un instant, qui me parait Continuer la lecturedans la nuit noire