L’étreinte

Il était grand, il était beau, il était imposant. A mesure que je m’approchais, je touchais du bout des doigts la rugosité de son écorce. Il était, par les racines, couvert de lierre, cette plante rampante invasive. Je m’approchais de près et entourait de mes bras le tour de son tronc. L’idée de fusionner avec l’harmonie de la nature et comprendre le cœur de son essence, à travers cette étreinte, m’apaisait et me rassurait.