Arrivé ce mardi à Montbéliard pour la résidence de 10 jours à Ars numerica, « centre européen pour les arts numériques », je découvre le dispositif mis en place. A l’arrière, les 3 écrans de 4 x 3 m sur lesquels Philippe De Jonckheere travaillera en projection live, à jardin Dominique Pifarély, son violon acoustique repris (avec ma voix) dans le Max/MSP de son Mac, et à cour l’extraordinaire percussionniste italien (du Trastevere !) que je découvre, Michele Rabbia – et s’être de suite senti infiniment bien dans son travail quasi au doigt et au pied, extrêmement complexe et naturel à la fois, lui aussi avec pilotage Max/MSP. Pour moi, trois micros que Christophe Hauser, l’ingé son, a placés à trois endroits scéniques différents, un (mon vieux Sennheiser MD-441 que je n’allais quand même pas laisser absent de l’aventure) pour les traitements sonores (dont un logiciel dit Decapitator dont je trouve l’intitulé quand même mal à propos !), et deux AKG statiques, au son très triche et chaleureux, un pour passer au-devant avec choses proférées droit, et un autre en fond de scène pour choses chuchotées ou spatialisées via technique cinéma dans les baffles des musicos. On y retourne.