Je ne vais pas faire ici mon oreilletendue.com, mais de plus en plus étonné par ce changement oral induit par l’usage de l’ordinateur. Où qu’on soit, magasin de lunettes, ou pour faire réparer le téléphone, ou guichet de l’assurance, la personne devant vous règle le problème sur son ordinateur, puis on va payer ou obtenir le formulaire. Et donc s’insèrent, à mesure qu’on clique, hop, ou bien qu’on attrape la feuille sortie de l’imprimante, toc, qu’on vous tend le lecteur de carte de crédit, hop, ou qu’on vous remet le ticket de caisse, toc, ces monosyllabes qui sont uniquement dus à la ponctuation machine, et d’avoir à l’attendre pour continuer. Mais on s’y habitue tellement, hop, que maintenant on les utilise même quand on n’a pas l’ordinateur et l’imprimante au milieu, toc. Photo : pas eu l’air malin, mal dormi la nuit dernière, réveillé 4 heures, départ 7h pour Orléans, intervention qui a été un vraiment beau moment avec les responsables "fab" de chez Hachette (merci Frédéric Sauzé), où j’ai retrouvé les gens de chez Fayard et du Livre de Poche, dans le train au retour, quelque part en Mer et Onzain (on faisait tous les arrêts), je me suis endormi. J’ai émergé de ce que je croyais un bref sommeil, ai pensé qu’on était arrêté à Blois, mais non : c’était Saint-Pierre des Corps, et le train repartait. De Tours Centre, j’ai repris la navette dans l’autre sens, et sur le quai j’ai fait cette photo (au carré, mon appareil photo est toujours réglé sur photo carrée) – ce n’était donc pas un temps perdu.