Il y a quelques jours, dans la belle image, je m’interrogeais sur comment une image pouvait être involontairement réussie, et donc positionnais l’image comme simple captation d’un instant précis du réel – apostrophant discrètement le maître (enfin, au moins le maître du désordre). Réponse évidemment, toujours une réponse avec lui. Mais il me répond par l’image ci-dessus (en grand ci-dessous). Il ne s’en explique pas, mais la titre quinze phrases. Comment une image peut être phrase, oui je peux le concevoir. Comment quinze phrases peuvent devenir une image, aussi. Comment une image peut-être quinze phrases, il me faut presque passer par les toiles du XIVe siècle italien, où chaque figure représente une scène de la vie du personnage représenté. Quand j’ai ouvert le fichier .jpg transmis par Ph., je me suis d’abord dit : — Tiens, il avait dans ses réserves une image qui ressemble à la mienne. Il m’aurait presque fallu recompter les arbres. Non, c’est bien ma propre image qui sert de trame à ses phrases, même si les couleurs ne sont plus les mêmes. J’installe ici cette image, pour mémoire, mais parce que j’ai encore à m’interroger sur elle.