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on se découvre devant la Poste

Rattrapage de paperasses hier soir, une facture un RIB les billets de train et rebelote, la déclaration RSI, les évaluations manuscrites de SciencesPo et autres broutilles qui n’en sont pas pourtant, mais aller à la Poste, à Tours ou Saint-Cyr, files d’attente, et rien que pour y aller et se garer le service public de proximité c’est plus dans les villes. Donc de donc, départ à 8h15 pour Fontevraud, je me gare, et avant de commencer notre atelier je descends au bureau de poste et là, zut, fermé... à 9h45, un mercredi ? Un monsieur attentionné me prévient : – Sonnez, ils vont vous ouvrir... Voilà autre chose. Mais non, c’était bien marqué sur la porte. Heureusement, j’étais tête nue. La Poste est donc un service public interdit aux gens en casquette, bonnet, béret, capuche, sans parler des foulards ? J’ai demandé à la dame, à l’intérieur. Elle a préféré en rire. J’ai demandé, par habitude, où était la machine à oblitérer les envois... — C’est moi la machine, heureusement parce que sinon c’est moi qu’ils enlèvent. Tout ça n’explique pas le panneau. Y en a dans toute la France des villages, ou seulement parce qu’ils craignent, à proximité de l’abbaye, des Québécois en casquette ou d’anciens moines ? Et grammaticalement, comment justifient-ils les capitales ?


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 23 mai 2012
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