Dans les départements de français des facs étrangère, il y a une unique qualité, n’importe où, d’avoir conservé des titres si hétéroclites, à jamais séparés du récit de ce qui permit leur arrivée ou leur voyage. Et comme elles ne sont pas si riches, l’usure est plus massive. En tout cas c’était le seul livre de Louis Guilloux, dans cette petite salle du séminaire de traduction à la NYU, et la vieillesse même devient une histoire, un monument. Quelqu’un a indiqué au crayon en page de garde : Prix Théophraste Renaudot en 1949, longtemps que ce pauvre Renaudot a perdu son prénom depuis lors. De Louis Guilloux, il y a quand même Le Sang noir en format numérique, comme par hasard à 8,99€ juste au-dessus du prix du poche à 8,65 € chez Gallimard, et par contre Dossier confidentiel à 4,99 alors que la version poche est à 6 et quelques, allez hop, je charge. C’était quand même bizarre de le retrouver là-bas à New York, le cher Louis grand patron de nous autres auteurs de mauvais caractère. Quant aux autres titres, oublions...