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une grande annonce : Tiers Livre papier le pourquoi du comment

Il a un peu souffert, le journal, ces derniers jours :

 la chose annoncée ci-dessous, c’était pas mal d’heures écran nuit jour depuis pas mal de semaines... comme pour le lancement de l’activité numérique en 2008, comme pour la 1ère réfection du 1er site en 2003, l’impression d’avoir à maîtriser un par un une bonne cinquantaine de micro-paramètres précis, qui doivent prendre leur place dans une routine qu’on réinvestira dans les suivants....

 la vidéo qui serait devenue le miroir des jours (« miroir promené au bord de la route », disait Stendhal), et les moments sur Final Cut je les considère pleinement désormais comme temps d’écriture...

 l’implication école qui reste chargée jusqu’au dernier jour de l’année scolaire, et particulièrement cette année avec des choses qui restent en travers de la gorge...

 l’activité site bien alourdie avec la dimension prise par l’atelier d’écriture en ligne, mais est-ce que je pouvais rêver mieux ? de nombreuses personnes à nous rejoindre chaque semaine ;

 deux merdes SNCF, une sur le RER mercredi et une sur le Corail jeudi, ambiance France inépuisable, plus braquage de l’iPhone en gare de Sartrouville, rattrapé par belle et dense journée du lendemain avec un entretien vidéo d’1h20 où je questionnais Thierry Beinstingel puis visite de l’expo Ardouvin au MacVal, et le vendredi moitié bouffé par papiers et formalités pour nouveau phone...

Et donc, pour reprendre, allons-y à l’essentiel mais dans le désordre, on va parler de ça :


 

Demain lundi, je reçois mes propres exemplaires des 4 premiers titres lancés cette semaine, et commercialisés depuis jeudi – je vous les présenterai dans une vidéo dédiée, avec 2 livres à gagner (pas forcément les miens, surprise !).

Une vraie collection qui s’amorce, avec 5 titres qui vont rejoindre ces premiers dans les semaines à venir, dont le Commonplacebook de Lovecraft, qui m’a donné la rage d’aller au bout de ce projet puisque apparemment ça n’intéresse personne d’autre dans le milieu pro édition.

Hier sur Facebook une amie me demande « Mais t’as combien de métiers ? » – et si justement je n’en avais qu’un seul, et que tout ça devait se rejoindre sans rien exclure ?

L’impression que la cohérence qui me porte vient de ce point de fusion ici qu’est le site, ce qu’on reçoit, ce qu’on partage. Hier soir encore, un message assez banal (ou du moins mal posé, parce qu’il m’a conduit à un refus sur une demande universitaire) et je découvre une démarche d’écriture comme on n’a pas souvent le petit pitch d’excitation, mais sur 20 ans on sait combien dans ces cas-là on se trompe rarement.

Et dans ce point de fusion il y a aussi l’échange réseau, la façon par exemple en ce moment dont je régresse à un usage très utilitaire pour Twitter et par contre un usage conversationnel et impliqué pour Instagram, et comment l’activité Facebook est aussi une intersection avec l’activité école.

Mais notre écriture ne se dilue pas dans le réseau. Et quand j’utilise le mot écriture je l’entends aussi bien pour le texte dans sa multiplicité de strates (projets longs, interventions récit, work in progress fictions) que le récit ou la fiction développés par photo et vidéo. La question du support a migré : non plus vers un usage principal et plus noble qui serait le livre, et le reste une sorte de médiation ou de pis-aller, ou de complément (le cher violon d’Ingres), mais un concept de publication qui devient premier, du post Facebook à la vidéo (voir ma rubrique ouvert aux amis pour mesurer ce qui se passe depuis quelques semaines... et l’émulation qui en résulte), aux contrats dûment signés pour la force de frappe de maisons d’édition comme le Seuil ou Fayard (mes Lovecraft en Points pour la première, en attendant essai sur l’année 1925 de Lovecraft, la refonte du livre ateliers d’écriture pour la deuxième).

Mais l’outil a considérablement changé. On n’imprime plus par stock, on tire à l’unité. À moins de 500 exemplaires par an, Hachette bascule sur son unité de Maurepas, pour l’ensemble des maisons, et le processus est invisible. Un livre imprimé en POD n’est plus distinguable de son équivalent classique. Dans ce processus, nous sommes potentiellement maîtres de la chaîne anciennement dite du livre, et qui serait simplement celle qui lie l’auteur au lecteur, bascule fondamentale parce qu’en ce cas elle se déverticalise et agit dans les deux sens : nous sommes tout aussi bien lecteurs de nos compagnons d’invention, naît une économie d’échange et d’apprentissage réciproque, et c’est bien ce qui me motive (et non je ne sais quelle « générosité », ça me gonfle ceux qui disent ça, ça ne prouve que le côté égoïste de leur usage du web, donc sa non-compréhension – le web est fondamentalement base sur un lire/écrire qui fonctionne dans les deux sens).

Alors évidemment, ça ne se maîtrise pas d’un coup de doigt. La typographie a ses vieilles lois, que ce soit en numérique ou en papier.

Je suis devenu fondamentalement lecteur numérique. Les 5 ans passés à fond en prenant ma part de l’éclosion de l’édition numérique ici, je comprends mieux maintenant ce qu’ils m’ont apporté, et ont radicalement déplacé. Mais le travail à la table, voir par exemple mes « services de presse » en vidéo (et je répète que je reçois volontiers les envois d’éditeur : me demander l’adresse par mail) mêle sans cesse les 2 supports à égalité. Mentalement, on a switché : l’appel de la recherche d’occurrence est un outil non synoptique, mais bien plus puissant que la table des matières. Mais la double existence des formats est désormais une aberration : soit c’est le numérique seul, soit c’est le papier plus numérique, mais qu’on en finisse une fois pour toutes de la version numérique commercialisée à l’écart de la version papier – et ce sera aux dispositifs légaux de suivre. Accessoirement, cette semaine, le seul rubicon que j’ai franchi c’est celui-ci : ISBN à l’étranger parce que le « dépôt légal » n’a plus aucun sens (et la BNF le sait bien, ayant accordé à Tiers Livre un ISSN qui fait cataloguer l’ensemble du site comme un seul livre), et petite mention essentielle dans les livres : une version numérique sera gracieusement transmise par simple demande e-mail, ce ne serait probablement pas jouable (manuellement du moins) pour 20 000 exemplaires, mais dans la notion d’artisanat et de partage où seront ces livres, ça me semble nettement moins ringard qu’une signature à un quelconque salon du livre.

À cette amie qui me demandait hier sur Facebook combien j’avais de métiers, j’ai donc répondu que tout ça c’était un seul métier. Je reprends ma réponse (le « 3ème étage » mentionné étant celui de l’école de Cergy avec le labo édition et les salles numériques) : « de plus en plus dans une position pour l’écriture qu’il nous faut assumer l’ensemble de la chaîne, numérique et papier, édition et diffusion qui n’empêchent pas de signer avec nos éditeurs habituels, mais pour le labo ou les expérimentations il faut assumer de faire seul – c’est une des choses qu’on a discutées en novembre à Cergy, notamment avec Lionel Ruffel sur le concept de publication, et au 3ème étage on a toujours les mains dans ce cambouis-là, c’est pas des métiers qui se séparent – en tout cas, en école d’arts je crois que ça relève même d’une responsabilité principale, où on se rejoint probablement avec Le Havre, on ne forme pas à être “écrivain” comme les formations “métiers du livre” apprennent à fabriquer les livres des autres, mais les enjeux de graphisme, de support, de publication et diffusion (maîtrise des outils web) les considérer comme un tout... et je crois que ça avance bien dans cette direction... »

Je n’entre pas dans le détail. Comment par exemple le Word 2016 fait exploser l’anti-ergonomie d’InDesign en intégrant (sans trop de scrupule d’ailleurs) dans des « fonctions avancées » des outils de mise en page qui nécessitaient, en passant à InDesign (j’entends murmurer dans le fond de la salle les partisans de LaTeX et autres machines à gaz inserviables) de finaliser d’abord le texte, quand les outils POD permettent désormais de zapper même l’étape (je la maintiens pourtant) d’un PDF de finalisation. Et pour conséquence (assez secondaire, mais pour nous qui avons trouvé initialement dans Pages un vrai rafraîchissement du traitement de texte) l’abandon par Apple de toute velléité d’évolution dans ce sens, mort de leur iBooks Creator et obsolescence délibérée, un peu méprisante pour les utilisateurs trop confiants, de Pages). Ça reste quand même la clé de voûte, compter 50 heures de mise en page et affinage pour 1 heure la mise en ligne et commercialisation. Je sais aussi que je dois progresser sur les couvs, mais je tiens à ce que ça reste un projet uniquement perso dans toutes ses composantes.

Après, il y a une question qui touche malheureusement plus à la survie qu’à l’éthique. L’outil que propose Hachette à Maurepas est principalement utilisé en relais de chaîne production, ou en reprint (voir l’étonnant résultat sur les 15 000 livres de Gallica proposés en Print On Demand). Je continue de penser que cet outil, dans l’intérieur d’une maison d’édition, pourrait révolutionner le rapport au texte contemporain. Mais ils n’y sont pas prêts. Ce n’est pas seulement une question de je ne sais quel markting, en temps de normalisation accélérée des dispositifs traditionnels de médiation (ce qui n’empêche pas le surgissement de nouveaux, plus web et plus attentifs, comme Diacritik) : les formes même des écritures neuves changent. Je crois qu’il y a un grand et intime parallèle entre l’écriture et l’audiovisuel sur ce terrain, et même qu’il nous revient dès à présent de penser ensemble les nouvelles formes d’écriture web audiovisuelles (le monde du film n’a pas encore abordé l’onde de choc qui a atteint le livre il y a 3 ans et continue de s’amplifier, avec pour premiers fragilisés les auteurs), obsolescence par exemple du webdoc pourtant si prometteur très parallèle à l’obsolescence de l’ePub avant même un vrai mûrissement de l’édition numérique. Formats courts, écritures non linéaires, articulation profonde des démarches réseau et des supports lents comme le livre, figures différentes mais d’égale intensité entre supports denses (le livre) et supports agiles (chroniques Facebook ou récits YouTube) – en tout cas c’est ce qui se passe pour mon propre travail, là où le labo vous requiert sans appel.

Dans l’aventure publie.net, de 2008 à 2013 (et très fier que le fondateur de la Quadrature du Net, Philippe Aigrain, en ait aujourd’hui les commandes, voir leur récent livre Surveillances) j’avais rêvé qu’on se lance là collectivement, qu’on mutualise la prise de possession progressive des outils. La fierté d’avoir été les premiers cobayes d’iTunes Fr ou du KindleStore Fr en béta avant lancement, les premiers dès 2009, grâce à l’équipe d’Immatériel.Fr, à proposer lecture stream et abonnements, mais sur le web il est aussi risqué d’arriver trop tôt que trop tard : au bout de 15 ans, plein et plein de copains, mais aussi je vois bien ceux qu’ont lâché, et c’est cruel.

Ceci parce que nouveau paradoxe : en 2012, quand je suis le premier à proposer (et merci encore à l’équipe Hachette d’avoir accepté) une collection Print On Demand avec QR code d’accès à la version numérique, on nous demande la mise en place de 50 titres. On s’y est mis une dizaine, on l’a fait. On a un peu craqué au passage, mais finalement on s’en est remis.

Le Print On Demand continue son évolution propre. Les premiers titres qu’on a sortis fin 2012 ressemblaient un peu trop à ces manuels qu’on trouve dans les appareils-photo ou machines à laver. Aujourd’hui, couverture mate plus épaisse, collage, papier bouffant, un vrai lifting. La responsabilité nous revient : la typo et la compo sont un équilibre aussi déterminant qu’en traditionnel, ça supporte mal l’amateurisme. Mais on est quelques-uns à déjà pouvoir aussi ça en prestation. L’important, c’est que la mise en place du livre dans le circuit commercial appartient directement à l’auteur.

D’autres bouleversements surviennent : regardez la pitié que c’est toujours pour les livres français au Québec, et encore plus douloureusement la création québécoise contemporaine en France. Avec le POD, que vous soyez à Tokyo ou à Austin, Texas, ou n’importe où en Europe, le livre est imprimé à 24h de chez vous, fabriqué et livré donc en moins de 72h, et surtout avec le même prix, un seul prix fixe pour le monde entier (ça pose d’autres problèmes, mais chaque chose en son temps). J’ajoute que, tout se faisant en direct avec la fiabilité Amazon, je n’ai pas accès aux données clients, ça reste parfaitement anonyme, sauf si bien sûr, sur simple demande mail, je vous envoie la version numérique, mais là on retrouve l’échange social direct et voulu, dont je me réjouis aussi.

J’aurai des choses plus précises à dire sur l’outil Create Space, l’incroyable liseuse qu’ils proposent pour la validation numérique du livre avant lancement, le problème des exemplaires de test (difficile pour nous en Fr), les métadonnées BISAC qui sont toujours aussi insultantes pour nous autres (mais ça c’est pas spécifique à Create Space), la vérification manuelle des métadonnées (non, les robots ne font pas tout : ainsi, on m’a demandé avant-hier de spécifier ma propre date de décès, sans doute parce que ceux qui publient des traductions les reprennent du domaine public), l’étonnement aussi qu’Amazon, qui a récemment installé une antenne française pour les livres audio, a priori une perspective de niche à côté du POD, semble vouloir garder le siège de Create Space en Angleterre, et quelles conséquences juridiques, nous dispensant du dépôt légal par exemple. Et le tour de force que représente globalement cet outil, ouvert donc individuellement aux auteurs (rassurez-vous, les ombrageux, je fais ça sous l’égide de mon propre SIRET, scrupuleusement examiné et toutes recettes déclarées par expert-comptable), et la finalisation corrections des éventuels problèmes (calculs de tranche et de marge) automatisée avec validation, mais nos trucs et astuces comme dans le numérique ce serait plutôt ça le trésor de guerre – en tout cas, comment comprendre ces trucs-là sans les manipuler et essayer grandeur nature, les mains dans le cambouis (relatif, s’agissant de papier bouffant couleur crème) ?

Voilà, c’est déjà trop long. L’outil Create Space bénéficie de la logistique et de la force de frappe Amazon, mais ce que je mets en cause, c’est pas ça : ce que je mets en cause, c’est qu’on parlait déjà de ça (la révolution POD) aux éditeurs en 2012, et que c’est l’immobilisme qui a prévalu. Dans un premier temps, donc vente directe sur mon site, ou sur leur propre plateforme. Mais l’accès à Dilicom, vais voir ça progressivement, et les mêmes titres seront aussi dispo auprès de toute plateforme librairie. Disons que ce n’est pas une priorité, au regard de cette relation auteur-lecteur, et du côté « de la main à la main », ou artisanal, que je veux garder pour ce qui sera mon labo personnel. Hors Contemporains, qui sera probablement en grand format, j’ai choisi un format 5 x 8 (pouces, soit 12 x 18 cm) pour une compacité maximum.

Ajoutons les questions de rémunération : l’auteur fixe le prix de vente, et si les ventes sont déclenchées par le site, s’ajoute une commission partenaire. Cela quand les poches vous sont rémunérés 4 ou 5% (et encore, il semble communément admis de ne jamais recevoir aucun chiffre), relevé des ventes en temps réel (très touché que 14 personnes aient voulu hier faire déjà le test), avec paiement à 3 mois, quand nos éditeurs établissent les comptes auteur à fin décembre pour paiement entre mai et juin, voire octobre – certains (Minuit, Fayard) avec un scrupule qui les honore, mais sans vouloir concéder que ce timing est d’un autre siècle, et d’autres qui ont simplement relégué tout ça aux oubliettes, Verdier malheureusement inclus.

Alors qu’est-ce qui compte, l’épicerie, ou le laboratoire ? La gamme des démarches est large, voir l’exemplaire Monstrograh de Martin Page et Coline Pierré, qui ne sont pas avares pourtant de publications chez les éditeurs main stream. Les acteurs POD sont désormais assez nombreux pour qu’on puisse choisir selon le profil de distribution envisagé. Reste que la bascule vaut pour tout le monde.

J’y mettrai quoi, en livre imprimé version numérique incluse, dans ce laboratoire :

 il m’a semblé important de commencer avec ce texte, Dialogue avec ta mort, d’abord lancé en vidéo (ci-dessus), cette articulation numérique / papier / vidéo live étant pour moi de plus en plus essentielle ;

 les Conversations avec Keith Richards m’accompagnent depuis 3 ans, comme le précédent, le premier embryon d’écriture s’est fait depuis Twitter. Là c’est une version augmentée d’une bonne moitié, et aiguisée.

 me suis trop régalé à traduire ces Histoires de fantômes d’Ambrose Bierce. Et je parie que vous ne les avez pas lues sur le site, où elles sont pourtant intégralement présentes. Et si c’était ça le plus décisif enjeu : qu’il ne suffit pas de proposer une lecture, mais de la rendre cohérente avec son support. Je n’en ai pas fini avec Ambrose Bierce, un auteur majeur – mais quelle fierté d’être le premier à publier une telle traduction (le Club des parenticides a déjà été publié en français, mais évidemment c’est ma propre trad).

 mon fidèle Bartleby, parce que c’était l’idéal pour s’approprier la plateforme et les outils avec une réalisation très simple.

 arrivent dans les prochains jours et prochaines semaines : mes Notes sur Balzac, texte qui a constamment évolué et sera présenté en version largement augmentée, voire doublée ; un texte de théâtre, Au buffet de la gare d’Angoulême, parce que très présent dans mon paysage intérieur (et encore bloqué 2 heures au buffet de la gare de Blois avant-hier pour suicide) ; la reprise imprimée de Limite, dont Minuit m’a rétrocédé les droits, augmenté de ce journal établi pour la version numérique, revenant à presque 30 ans de distance sur le making-of de ce qui a été mon 2ème livre ; les 250 pages de mes textes sur collègues et amis, déjà dispo en version numérique sous le titre Contemporains (je rappelle que la librairie numérique Tiers Livre est toujours en service, et propose aussi bien Rolling Stones, une biographie qu’une compile intégrale de mes 25 traductions Lovecraft à ce jour) ; et on verra la suite.

 enfin, le titre qui m’a donné le plus de résolution à entreprendre cette démarche – le Commonplacebook de Lovecraft, carnet où pendant 15 ans, de 1919 à 1934, il accumule plus de 200 sujets d’histoires fantastiques. L’été dernier, dès mes premiers jours à la John Hay Library de Providence, je découvre la complexité des 3 manuscrits (le carnet initial préparé et cousu par HPL lui-même, le petit classeur à fiches dactylographiées offert par Bob Barlow en échange de ce premier manuscrit, les notes manuscrites et ajouts faits par HPL sur ce classeur de 1934 à 1937, enfin la dactylographie pour édition réalisée par Barlow après le décès de Lovecraft en 1938. Ces notes ont bien sûr été éditées, et même grossièrement traduites (cette transcription simplifiée de Barlow pour l’édition de 1938). Mais, même aux US, personne ne s’était préoccupé d’une véritable mise au point éditoriale, respectant corrections et ajouts, et surtout tentant une véritable chronologie. Il s’agit donc d’une version imprimée bilingue, un fragment par page, avec annotations, qui sera une première internationale. Je tiens à le faire bien, mais début juillet ce sera lancé. L’autre carnet inédit, que j’ai nommé The Remembrancer, suivra probablement en fin d’été – c’est un document exceptionnel sur l’écriture de Lovecraft et le comment inventer une histoire.

Alors dès à présent merci à tous de votre attention et soutien (juse 1, allez juste 1 pour voir !)

Images haut de page : un lieu autobiographique d’importance, les silos de Saint-Saviol.


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 26 juin 2016
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