2011.09.22 | fac Lettres Poitiers, détails
Non, quand on se confronte à une telle révision d’une période littéraire qu’on vous a inculquée par d’autres autoroutes, et qui dévoile soudain, hors les questions biographiques, ou la dette qu’on a à cette haute et obstinée travailleuse des lettres, précisément un rapport à la littérature (dès sa mise en oeuvre qui s’appelle l’écriture) une construction hors et malgré le dominant. Avec le corps aussi, depuis la scène et le cabaret, avec la confrontation rémunérée aux compte rendus de tribunaux, même Landru, et cette liberté de ton qui ne vient que parce que les cahiers dansent, respect. Sa voix en 1950, aussi, parlant travail, outils, plan : écouté deux fois en intégral. La BNF a le savoir de ces expos, leur rigueur, et si on photographie, ce n’est pas pour faire mémoire — elle est dans les livres, et il y a une librairie bien fournie juste dans la galerie d’accès, mais pour la présentation quasi humble qu’il fallait à ce geste collectif de remise à niveau. Non pas socialement ou pour je ne sais quelles valeurs littéraires, on n’en rien à fiche, mais ce que ça redéplace à l’intérieur de soi-même, aux mêmes jours, aux mêmes dates. Maintenant lire.
1ère mise en ligne et dernière modification le 29 septembre 2025
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