Comme chaque mardi, dans la cave bibliothèque de la maison de la poésie, je fais travailler les enseignants de l’académie de Versailles. J’ai apporté Koltès, La nuit juste avant les forêts. Et juste au-dessus de notre tête, Denis Lavant répète avec Zéno Bianu : quand j’ouvre le livre, c’est comme si la voix de Denis resurgissait des murs par le texte. Et puis, comme il s’agit principalement d’enseignants de français, je leur parle de Jean Mambrino, le prof de français qui a tant compté pour Koltès : la blbliothèque est mal rangée, mais très complète, je mets la main sur un livre de Mambrino, puis trois, quatre, six. Je ne sais pas ce qui se passait exactement, mais certainement on n’avait plus affaire à un livre, on avait à faire à Koltès.