Ce n’est pas une frontière entre vie en ligne et vie réelle : les événements de la vie réelle, atelier d’écriture notamment, deviennent très simplement événements virtuels. Les événements virtuels se traduisent par des échanges parfaitement réels de textes, courriers, images. Alors quand on réattelle aux cordes qui tirent le texte, la frontière n’est pas celle de la connexion ni des appareils, plutôt une sorte de centre de gravité à replacer au bon endroit de soi-même : à nouveau, plus possible de répondre aux mails, ni s’occuper de remplir les tâches écrites qui sont celles de l’obéissance à. D’ailleurs : qu’est-ce que je fais, sinon brouiller de signes ce qui aurait pu être dit d’aujourd’hui ? Demain serai sur les routes, ce sera plus simple. Mais je n’aime plus les routes.