
Quand dans l’A 330 ils ont annoncé qu’il y avait un iceberg à droite, tous ceux qui étaient à droite ont regardé, mais comme j’étais au milieu je n’ai rien vu. Sensation un peu étranger à retrouver pour la 3ème fois en un an cette ville, ce qu’on connaît, ce qu’on repère. Décalages : en attendant la valoche à l’arrivée, plus savoir si j’étais encore en train de réviser le passage de 5 lignes à ce même endroit (d’ailleurs je m’étais placé au même endroit) dans le livre à sortir, et idem lorsqu’au dessus de la navette s’est levé le Hilton mais sous ciel bleu, qui apparemment se moque bien de mon bouquin. Et la gare routière, ligne Orélans Express, en sachant qu’on aura repasser souvent à cet endroit précis, l’an prochain. J’étais pas trop fier, puisque l’adresse et le nom de l’hôtel étaient dans l’ordi, et que l’ordi était à bout de batterie (dans l’avion, relu tout le début du Lys dans la Sony, puis travaillé). Mais c’est un timbre-poste, ici, la gare routière, la "Grande bibliothèque", et j’aurais même su comment grimper, à 50 m au bout de la rue, l’escalier du NT2, d’ailleurs vais le faire.
1ère mise en ligne et dernière modification le 3 juin 2009
merci aux 333 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page
Messages
1. d’abord, 3 juin 2009, 22:26, par PdB
Il y a des gens qu’on aime sans les connaître, même à travers leurs oeuvres : mais ses sculptures, je ne sais pas bien, c’est un peu comme certains dessins, ou les procédés de certains artistes, ce n’est pas qu’on ne les aime pas, leurs oeuvres, mais c’est eux qu’on aime d’abord (photo du canard, dans la salle d’attente Alberto G.) : peut-être Montparnasse ?
1. d’abord, 3 juin 2009, 22:37, par ms
Montparnasse, justement, c’était comme ça hier, à notre petite échelle de vieux monde
2. mégapolis, 3 juin 2009, 23:56, par FB | journal images
te signale au fait que Régine Robin arrivée à Paris aujourd’hui pendant que j’arrive à Montréal, et qu’elle doit habiter une des fenêtres photographiées, ne pas hésiter prendre contact
autre côté montparnassien de Montréal : la gare routière que je fréquenterai assidûment l’an prochain pour le "semestre d’hiver"
3. mégapolis, 4 juin 2009, 17:09, par ms
merci : la contacterai en lui envoyant édition augmentée de MM
2. Gimme me some ears, 3 juin 2009, 23:01, par KMS
Pris conscience que j’avais encore trop de réflexes argentiques avec la photo numériques, je ne sais pas laisser le doigt sur le déclencheur ou enclencher le mode rafale. C’est pourtant tellement simple.
Je voulais écouter quatre disques en même temps ce soir. Il me manque juste quelques oreilles.
Voir en ligne : KMS
3. Québécois à Paris, 4 juin 2009, 06:56, par gilda
A l’heure où tu pars je fais enfin connaissance en "pour de vrai" d’un gars de là-bas de passage, lui, à Paris, et que je croyais puisqu’en début de semaine je n’y étais pas, avoir définitivement raté.
Ça ne console en rien de celui qui est loin (quoique nettement moins), mais n’empêche c’était bien.
Les grands voyageurs souvent sont sympathiques, surtout s’ils les racontent bien.
Voir en ligne : traces et trajets
4. Et les priorités..., 4 juin 2009, 08:28, par Jean-Yves Fick
...auxquelles il faut bien sacrifier ; reprise des tous petits voyages quotidiens, presque immobiles ; scarifications supplémentaires à cocher,les rides de fatigue à la surface, l’esprit en échappée.
5. regarder en face, 4 juin 2009, 14:21, par PdB
Continuer à se battre, parce qu’il le faut et que le reste du monde s’imagine peut-être avoir la barre sur soi, non, certes pas, parce que vivre, aimer et voir et accompagner vers mourir, ce sont des choses qui nous gouvernent, et que les serviles, les courbés, les assis et les affidés ont oblitérées. Continuer à se battre même si le jour décline
1. se tromper, 4 juin 2009, 15:18, par ana nb
pris au vol en préface d’un bouquin de socio sur les interactions
" comprendre les autres n’est pas la règle dans la vie , l’histoire de la vie , c’est de se tromper sur leur compte , encore et encore , et toujours , avec acharnement ...c’est comme ça qu’on sait qu’on est vivant , on se trompe ..."
Pastorale américaine , Philip Roth