
Découvert la biographie de Louis Hémon. Dans ma tête, naïvement, mais depuis les lectures d’enfance, c’était un auteur québécois. Mais pas plus qu’on ne dirait de Loti qu’il est turc ou japonais. La question alors devient : si Hémon avait été parisien et non breton, est-ce qu’on l’aurait laissé si vite se fondre dans l’image de Maria Chapdelaine devenu emblème ? Corollaire : si la guerre survenante, qui emporta Alain-Fournier et tant et tant d’autres, n’avait pas fait oublier un stupide accident de train, quelque part dans l’immensité canadienne, frappant un type de 30 ans et son pote australien, est-ce qu’on aurait oublié Louis Hémon ? Même pas aperçu de vraie biographie dans les librairies. Il est temps qu’on réaffirme Hémon comme écrivain français : simplement, qui aimait le voyage, et d’affronter seul des situations fortes. Comment ne pas le comprendre, ce soir ? Il est du pays de Conrad, ou de Lowry : habitants planétaires. Pour Hémon, manqua juste la durée. Et retour au numérique : une recherche, et le voilà, son Itinéraire de Liverpool à Québec (bien sûr dans les excellentes réserves de la Bibliothèque électronique du QUébec, j’y vais, bonne soirée.
1ère mise en ligne et dernière modification le 20 août 2009
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Messages
1. Louis Hémon, 20 août 2009, 08:10, par Michèle Pambrun
2h du mat. à Québec... Lirai cette centaine de pages des écrits de Louis Hémon sur le Québec. Magnifique document. Et relirai (quand même) Maria Chapdelaine ! Bonne nuit...
1. Louis Hémon, 20 août 2009, 09:05, par Anne-Marie Emery
Me donne envie de relire Maria Chapdelaine ; seul obstacle possible , ne pas le retrouver dans le grenier.
Suis plongée en apnée dans "Kafka sur le rivage" de Murakami ;çà déclenche de tels éclats de rire qu’on doit m’entendre depuis Québec.
2. choses injustes et décalées, 20 août 2009, 10:14, par gilda
On paie si souvent le passé les autres alors qu’on n’y a rien fait.
Vieillir est pour ça aussi difficile : nos nouveaux amis et amours sont tout abîmés et nous-mêmes pas toujours très frais / fraîches.
Nager en mer est un plaisir sans cesse renouvelé. J’aime l’absence de bordures et qu’on croise des poissons.
Même s’il fait un peu frais là-dedans ?
PS : Étais moi aussi bêtement persuadée que l’auteur de Maria Chapdelaine était québecois. J’ignorais également sa mort prématurée (ou bien j’avais su puis entièrement oublié).
Voir en ligne : traces et trajets
1. Passez vite à l’action !, 20 août 2009, 13:54, par ana nb
( me conseille les "téléramactifs) ... ça tombe bien je suis en pleine définition !
2. Passez vite à l’action !, 20 août 2009, 17:15, par ana nb
euh me conseillent ...
3. comité d’accueil, 20 août 2009, 21:27, par ms
étonnés d’être attendus par une station météo au sommet du pic de Coste Belle, quand le plus souvent c’est sur un cairn ou une croix qu’on butte quand on en est là
Voir en ligne : L’employée aux écritures
4. boyau, 20 août 2009, 22:08, par Guillaume Vissac
...comme un mulet couvert de merde les regards sur moi s’agglutinent et mes harnais me coupent le souffle...
Voir en ligne : Omega Blue
5. Lisbonne Casa Fernando Pessoa, 21 août 2009, 00:00, par Elise
Un serveur du A Brasileira C’est par là, en dix minutes vous y êtes, alors à pied, gaillardement, de colline en colline, deux belles heures de marche oui !
6. Louis Hémon, écrivain français, 21 août 2009, 00:21, par rosegrenadine
Au pays de Maria C. je retrouve ma vieille tante, 95 ans dans un mois. Aveugle, amaigrie, un peu perdue mais pas trop. On parle, on rit, elle retrouve des bouts de mémoire. Et puis, une fulgurance : elle dit "Je ne veux pas que vous me plaigniez."
Je m’entends lui répondre "je ne vous plaindrai jamais parce que je vous aime trop. On ne peut pas plaindre ceux qu’on aime." Je crois qu’elle a souri.
Mais après, la révolte, la révolte.
Regarder le fleuve, ne pas pleurer, et travailler.
1. regarder les étoiles avec l’âne, 21 août 2009, 23:26, par ana nb
(elle raconte les longues marches le nom oublié de la fleur bleue et la nuit sous le ciel de la montagne ) ... regarder les étoiles avec l’ âne