
Il y a de quoi photographier, tout au long de l’autobus Québec Montréal, et je prends progressivement quelques repères. Ce n’est pas parce qu’on voit un détail, et même qu’on l’anticipe, qu’on parviendra à le saisir tout net et cadré, mais j’ai le temps. Ainsi cet étrange Centre de crémation nationale en plein désert, ou le loueur de grues qui en fait un énorme bouquet en plein ciel, ou le fabricant de maisons économiques qui en dresse un vrai village gai comme une ville fantôme, choisissez. J’avais déjà repéré, perdu à des kilomètres de toute bifurcation, cet hôtel Madrid, ses dinosaures en plâtre et son pick-up truck suspendu. Quand je l’ai vu surgir, le panneau lumineux rectangulaire annonçait en toutes lettres, et plein cadre, le mot F E M M E S. Le temps de déclencher, c’était repassé à un simple W E L C O M E. Rapport avec les dinosaures ? On regardera mieux la semaine prochaine.
1ère mise en ligne et dernière modification le 16 septembre 2009
merci aux 464 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page
Messages
1. soirée au café à Paris, 17 septembre 2009, 02:04, par gilda
Un des meilleurs amis de la bande a ramené depuis quelques soirées un gars lourd comme 300 kilos de collègues. Une sorte de quintessence de l’humour de bureau.
Depuis que je m’en suis libérée me voilà devenue tolérance zéro. Et je ne suis pas non plus de ceux qu’amusent le principe cruel du dîner de con.
J’en abrège la dernière et d’habitude si douce conversation. Épuisée.
Ma fille est rentrée plus tard que je ne l’ai fait. Joyeuse on dirait.
J’essore à la main une lessive que la machine a abandonnée. Épuisée²
Voir en ligne : traces et trajets
2. quoi, 17 septembre 2009, 09:09, par Michel Brosseau
Journée passée dans le bureau, à tenter de savoir vers quoi s’acheminer dans les semaines à venir. Toujours lent au rebond.
Voir en ligne : à chat perché
3. 17 sept, 17 septembre 2009, 09:15, par Anne Savelli
Chaque année agit ce 17 septembre.
1. la beauté de l’araignée, 17 septembre 2009, 12:10, par ana nb
restée toute la journée enfermée corrige rajoute sais même pas si ...et le soir , au téléphone je comprends que E me demande si c’est possible d"être aussi moche qu’une araignée , je comprends que , je raccroche , je pleure au -dessus de mon clavier , longtemps
2. 17 sept, 17 septembre 2009, 12:55, par PdB
en même temps, les dates, les jours et les années, c’est des trucs tellement humains, tellement (in)utiles, tellement importants et factices, on se dit parfois, en pensant aux redites et aux traumatismes qu’il faudrait s’en absoudre (penser à autre chose ?) (place de l’Europe en Décembre)
3. eux sont moches, 17 septembre 2009, 17:49, par Anne-Marie Emery
ne pleure pas, certains êtres semblent nés pour faire du mal, ils sont pervers, j’en connais, hélas, il faut s’en proteger en refusant de communiquer ; on s’en sort mieux ensuite même si on ne peut les effacer d’un coup de gomme.
amitiés AME
4. 17 sept, 17 septembre 2009, 17:50, par brigetoun
ma machine se méfie de tiers livre et ne voulait pas l’ouvrir - dois je déjà la renier ?
5. 17 sept, 17 septembre 2009, 21:21, par PdB
pas pour autant...
6. eux sont moches, 18 septembre 2009, 18:35, par ana nb
merci AME ... l’ai croisé sur la place de la république
4. comique de situation, 17 septembre 2009, 20:21, par ms
le type très énervé de long en large sur le quai de la gare, dans son portable, fort, encore et encore : "mais puisque je te dis que je ne suis pas au bistrot, mais puisque je te dis..." - j’aurais dû me porter témoin ?
Voir en ligne : L’employée aux écritures
1. comique de situation, 17 septembre 2009, 22:09, par PdB
Vous auriez dû dire : " Eh Paulo ! Tu nous remets ça steuplaît !" assez fort dans le petit truc, peut-être ?
5. fin d’après midi au Week end, 17 septembre 2009, 21:20, par PdB
On dirait des zéliges, des mosaïques, ou ces petits pavés de Lisbonne : ils s’accordent, quelques couleurs, quelques différences, le tout pour former un plan. Bonne route aux écouteurs...!
1. fin d’après midi au Week end, 17 septembre 2009, 21:23, par ms
mais on dirait bien que c’est mon sac (à bons écouteurs, salut)
6. On s’était dit..., 17 septembre 2009, 21:53, par Jean-Yves Fick
...qu’ils vivaient leurs derniers jours, décidément, les vieux convois TER aux wagons bien un peu bringuebalants, bien un peu tintinnabulants. Il faut dire que peu à peu, on voyait de plus en plus les trains Bombardiers, flambants, neufs. Les vieux convois d’os, beau temps qu’ils n’en pouvaient plus mais, n’avaient plus qu’à se bien tenir. On en regretterait longtemps l’odeur surie, l’inconfort joyeux et bruyant. La vitesse resterait la même, dérisoire.