le 104 ouvre ses portes virtuelles

l’arrivée d’un poids lourd dans la culture contemporaine


En attendant, dans un mois exactement, l’ouverture des portes, ça y est, ils ont les clés du 104. Ces deux ans, on a partagé plusieurs fois les nouilles du chinois d’en face, j’ai visité le chantier (même 2 fois), j’ai lu avec Robert Cantarella, ils m’ont gentiment invité à leurs préfigurations, et peut-être j’y suis un peu pour quelque chose dans l’idée que la revue 104 devait d’abord être virtuelle... Il y aura sur la mezzanine du 1er étage un espace web ouvert, j’y avais rêvé d’un réputé site littéraire invité en résidence, ce sera peut-être pour plus tard : ils sont 80 pour mener la machine et ont préféré mener à bien leurs idées tout seuls, ils ont les sous pour se l’offrir, et moi je lancerai mon petit Ircam du texte numérique en novembre à Bagnolet, on en reparlera. Pas d’amertume donc, avec Robert on a le passé solidement en partage : la carrosserie de son père, la mécanique du mien. On a vraiment essayé, avec Constance de Corbière, d’avancer dans l’idée qui reste pour moi un vrai souhait : introduire via ateliers, performances, Intranet, une pratique d’écriture dans le siège social d’une grande entreprise – celles qui les sponsorisent n’ont pas souhaité prendre le risque, ça reste un défi de société (travail = droit privé), on y arrivera peut-être. Pour visiter, partir du blog 104 (qui ne comporte pas de "lien permanent" vers les billets, web 2.0 débutant on pardonne). Meilleurs souhaits, amis, pour la route.


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 9 septembre 2008
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