Aldus s’en bat de l’oeil

lecture numérique : discussions en cours


Richaudeau, reprenant les travaux d’Emile Javal, a étudié, à l’aide d’outillages perfectionnés, les processus physiologiques mis en oeuvre lorsqu’un individu lit : l’oeil ne balaie pas une ligne d’écriture d’un mouvement continu, pour en capter les signes, mais procède par saccade et s’arrête sur un certain nombre de points de fixation. La lecture est d’autant plus rapide, que le mouvement lui-même est rapide, que le nombre de points de fixation est faible et que le nombre de signes que l’oeil est capable d’appréhender à droite et à gauche du point de fixation est grand. le nombre des saccades effectuées sur une ligne ne dépend pas de la distance entre l’oeil et le texte mais du faisceau angulaire. Cet exercice musculaire du déplacement de la rétine selon certaines modalités physiologiques qui préside à la transmission au cerveau des signes à décoder se fait d’autant mieux que le chemin à parcourir ne contient aucun obstacle où l’oeil achopperait. Il est bien évident que les repères qu’inconsciemment l’oeil recherche sur la ligne sont trouvés d’autant plus aisément que celle-ci est absolument régulière. Et autres réflexions de cet ordre : il faut suivre la veille sur le livre numérique d’Hervé Bienvault (Aldus). Voir aussi en ce moment sur teXtes : Le futur est un pays étranger.


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1ère mise en ligne et dernière modification le 6 octobre 2008
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