France coloniale, ô douce mémoire

Jean-Luc Raharimanana devra se débrouiller sans l’État


Parler de l’esclavage, de la mémoire coloniale, être auteur de Madagascar : cela sonne complètement différemment selon qu’il s’agit du discours de réception de Le Clézio au prix Nobel, ou selon qu’on s’appelle Jean-Luc Raharimanana et qu’on est né à Antananarivo, alors Tananarive, 20 ans après l’année 1947. On vous accepte dans les lieux francophones militants, mais lorsque des lieux de diffusion l’intègrent dans une tournée pour les spectateurs de l’océan Indien, l’État dit non. Dossier sur remue.net, coordonné par Dominique Dussidour : Raharimanana 47, merci pour notre honneur à tous. Décidément, c’est bien en tant que natif de l’île Maurice, et pas pour son passeport français, que J.M.G. Le Clézio a eu son Nobel. Et soutien complet à Thierry Bédard.


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1ère mise en ligne et dernière modification le 13 décembre 2008
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