Voilà, c’est ici.

Pour faire connaissance avec bibliosurf, passer par cet entretien sur Bibliobsession. Ou visiter le blog Livres échanges qu’il tient sur Libération.

D’abord bibliothécaire, Bernard Strainchamps est l’auteur d’un site historique, qui n’aurait pas dû disparaître, le premier consacré au polar et formes populaires de littérature : Mauvais genres. Il a eu le courage, il y a 2 ans, de lancer une plate-forme originale de librairie en ligne, celle dont aurait dû se charger le « portail des libraires » serpent de mer qui n’a jamais vu le jour, pour cause de dissensions internes et syndicales récurrentes, un site innovant incluant des chroniques et entretiens sur les livres proposés, leur référencement manuel, un par un, constituant un véritable fonds personnalisé, mais dans un esprit nativement Internet – métadonnées, mots-clés, utilisation à fond de toutes les possibilités de nos plate-forme spip. Par exemple, proposition d’un livre du jour, des guides de lecture et interviews, une géo-localisation des romans proposés...

Concrètement, la prise en charge de l’envoi, des commandes directement par le libraire. Ainsi, parce que ce travail innovant de Bernard Strainchamps permet facilement l’interconnexion des sites, la possibilité de se procurer d’un clic les livres dont je parle sur tiers livre (y compris les miens !).

Aujourd’hui, un tout petit pas discret, mais qui a représenté énorme travail technique de la part de l’immatériel, mais aussi de ePagine (merci Stéphane Michalon et Pierre Coutelle), l’ensemble du catalogue publie.net est accessible depuis bibliosurf.

Cela veut dire que son site est greffé en cascade sur le nôtre, et que chaque vente déclenchée par son intermédiaire lui vaudra commission, y compris sur les abonnements bibliothèques et particuliers. Pour nous, un saut encore plus considérable, puisque ce que nous avons appris techniquement via cette interconnexion est désormais extensible aux autres librairies, notamment celles qui se sont déjà imposées dans la vente en ligne (et sans un seul centime d’investissement technique supplémentaire) – le numérique fait désormais intégralement partie de l’offre éditoriale, il en est même un des points les plus dynamiques, et il ne s’agit plus de micro-économie.

De notre côté, c’est un nouveau pas dans la professionnalisation de notre projet, et la visibilité donnée à nos auteurs : les étapes de préparation, révision, correction sur nos textes sont évidemment de même exigence que dans l’édition désormais dite "tradi". Mais si on souhaite avoir un aperçu de la création contemporaine, de ses recherches, ce qui était autrefois dévolu aux revues littéraires a migré sur le web : c’est bien pour cela que nous appelons les bibliothèques à s’abonner (ou à tester gratuitement notre plate-forme pendant un mois). Pour cela que nous proposons aux lecteurs fidèles du site une formule d’abonnement (65 euros TTC/an lecture seule, 95 euros TTC/an lecture + téléchargement) une formule d’accès à l’ensemble du catalogue, plutôt que le téléchargement à l’unité. Pour cela que nous travaillons sur les formules d’accès à distance, d’intégration de nos textes et notices (qui bénéficient tous d’un ISBN et du dépôt légal web BNF) dans les grands catalogues mutualisés comme le SUDOC. Pour cela aussi que nous souhaitons ouvrir notre plate-forme à des port-folios d’artistes, des vidéos et films, et lancer en septembre une radio web littérature.

Un grand merci donc à Bernard Strainchamps de nous aider à passer un nouveau cap. Et bien sûr incitation à vous balader sur un site conçu comme une véritable librairie, dont le métier c’est la médiation, orienter, suggérer, accueillir, et totalement inséré dans le circuit de la distribution du livre via ses librairies partenaires (top secret), d’où les conditions de vente : remise 5% et frais de port gratuit à partir 25 euros – mais pas pour publie.net, puisque la commande déclenche automatiquement l’accès au texte, à notre feuilletoir en ligne, moteur de recherche et annotations, et versions eBook pour vos supports nomades, Sony, CyBook, iPhone etc.