Première fois que notre aventure publie.net dispose d’un regard global. Il s’agit du Master 2 de Valentin Burger à l’université d’Aix-en-Provence. Mais Valentin a su accompagner ses 5 ans d’université de nombreux stages en édition classique, puis d’un régulier travail de blog sur Terrain Ouvert.

J’étais prévenu de son travail de maîtrise, mais il ne m’a jamais sollicité, assurant liberté réciproque et pour lui le nécessaire espace critique.

Je lui suis reconnaissant d’une capacité d’abord à resituer publie.net dans chacune des étapes de son chemin, éditorial, graphique, juridique, à le resituer globalement dans une double problématique, celle de l’édition classique, celle des approches numériques (voir croisements dans son mémoire avec analyses de Marin Dacos). Reconnaissant aussi d’appréhender le projet depuis ses auteurs et d’en dépister les voix singulières (passage sur Claude Favre s’il faut un exemple).

Enfin, partie qui prend une acuité ravivée cette rentrée, le positionnement du travail éditorial de notre coopérative avec le travail individuel de blogueur de chacun de nous.

Je n’ai pas à remercier Valentin, il a pleinement exercé liberté et indépendance dans l’approche. Juste dire que je le suis reconnaissant de cette mise en perspective, de juste mesure des tenseurs, et que voir ainsi le projet dans son histoire et son paysage, pour nous c’est important – c’est ce qui donne à la fois le recul et la confiance.

Je vous incite donc à lecture, non pas tant pour notre propre aventure publie.net, que repère important dans la réflexion numérique qui s’ébauche pour nous tous.

Valentin Burger a proposé de lui-même, sur son site, fonction de partage de son texte via Calaméo, j’en insère le script ci-dessous :