résidence Louvain | 4, Bruxelles ligne de ville

rejoindre, traverser, quitter la ville


Venir à Louvain c’est entrer dans Bruxelles, et sans quitter la gare Bruxelles-midi repartir par le train de périphérie qui va contourner toutes les gares de la capitale (Central, Nord, Luxembourg, Schumann) puis s’engager vers Ottignies.

Rimbaud a trouvé le mot skyline à Londres. Il nous frappe en arrivant dans les villes des USA, où l’espace vide recommence sitôt que cesse la ville. Celui de Boston a des allures de peinture Renaissance italienne.

Bruxelles, c’est le contraire. Depuis toujours, ou lorsqu’on revient d’Amsterdam, comme une grotte de signes propice à l’imaginaire. Entasssements, défilements, une couleur à la ville spécifique. Pas d’horizon, on y entre, ou on la quitte, dans une suite de transitions très fines, mais chacune liée à cette couleur et ces signes.

Là, dans Bruxelles pour 3 jours pleins (et rendez-vous Cinematek lundi 19h pour conf Dylan et le cinéma, ceux qui peuvent). Examiner en quoi l’habitude prise de Louvain, traverser la ville sans y entrer, a déjà ou pas changé mon rapport à l’imaginaire qu’on construit en soi-même en ajoutant celui pris à chaque ville, et celle-ci donc.

 


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 15 octobre 2011
merci aux 821 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page