aux libraires amis : publie.papier ça marche, tentez le coup !

on arrive au bout de la phase de mise en place, et c’est une sacrée belle expérience...


Les tests se multiplient...

Laurent Grisel à la librairie de sa petite ville de Bourgogne, qui a voulu voir de ses yeux le processus de commande, ou la médiathèque de Saint-Raphaël (ci-dessus !) qui privilégie la maison de la presse qui jouxte l’établissement...

Tous les libraires en France, quelle que soit leur taille et leur emplacement, sont reliés à l’organisme interprofessionnel Dilicom. Ils commandent directement, par le processus le plus standard et habituel, n’importe lequel de nos 42 titres disponibles (5 chaque semaine, on arrive au bout de la « salve 1 »). Les commandes sont transmises à Hachette par Dilicom le soir même (processus tout à fait standard aussi), elles sont imprimées le lendemain, et expédiées au libraire ce même après-midi, la commande est là en moins de 72 heures.

Qu’est-ce que l’impression à la demande, nous demande-t-on ? Rien ! Moi maintenant je réponds : — Rien ! Tout simplement pour m’être aperçu que 9 fois sur 10 mon interlocuteur avait déjà eu en main des livres en impression à la demande, mais ne s’en était pas aperçu. Une large partie des fonds Fayard, Stock, Lattès, Hatier (les éditeurs du groupe Hachette), les 16 000 titres proposés par Gallica transitent par Maurepas : c’est le même processus de fabrication ultra-moderne utilisé par toutes les imprimeries désormais. On y a juste rajouté une couche informatique : au lieu de procéder par tirage et stock, le changement de titre se fait sans interrompre la machine. Au lieu d’aller puiser dans un stock pour faire l’envoi libraire, le regroupement d’expédition se fait en direct depuis l’unité de fab.

Donc : impression à la demande ou pas, pour le lecteur cela ne change strictement rien, et la qualité est au rendez-vous.

Côté libraires : la possibilité comme avec tout livre Hachette, et avec la remise habituellement pratiquée (on n’intervient pas à cette étape), de commander (compte ferme) 5 ou 10 exemplaires de tel titre dont vous savez la vente viable, allez quoi, un Emaz, les Ponti, le Detambel ou les Daeninckx, aidez-nous...

Côté libraires encore : merci à Vent d’ouest (Nantes) et Dialogues (Brest) d’être les premières à proposer certains des titres en disponibilité immédiate. Cela veut dire qu’ils ont l’ouvrage physiquement en stock, et que donc la commande est livrée aussitôt, le processus d’impression à la demande ne servant qu’au renouvellement. Nous espérons que d’autres libraires (Ombres Blanches, par exemple) vont nous rejoindre dans ce petit noyau de partenaires privilégiés, qu’à mesure nous mettons en avant sur notre site, comme de juste.

Et annonce en exclu : Vent d’Ouest sera la première librairie dans laquelle nous organiserons une présentation officielle de publie.papier, le samedi 27 octobre, avec les 2 auteurs nantais, Cathie Barreau et Jean-Pierre Suaudeau, et on espère renfort des angevins, Antoine Emaz et Daniel Bourrion, j’y serai moi-même évidemment. Merci à Romain Delavalle.

Ou : la librairie par l’exemple... Avant le colloque Regardez moi le travail, la possibilité d’acheter C’était de Joachim Séné directement sur le site de Le Pain des rêves à Saint-Brieuc... merci !

Comme vous le savez, le circuit des métadonnées librairie est plus complexe en papier qu’en numérique. Nous sommes désormais intégrés dans la base Électre, ça s’est finalisé cette semaine. Si constat encore de manques, nous prévenir (il semble qu’on soit répertorié publie papier au lieu de publie.papier, et ça change tout pour les moteurs de recherche, voici le genre de détail à quoi on s’occupe depuis quelques semaines !). Merci spécial à l’équipe Tite-Live : les mises en ligne et visuels sont transmis de façon séparée, correctifs et tags en place, du coup repérage ultra facile dans les librairies du réseau ePagine.

Amazon : distribués par Hachette, nous bénéficions de leur conventionnement avec Amazon – dès cette semaine (j’allais dire « enfin »), nos livres seront physiquement présents dans les entrepôts Amazon.fr, et donc affichés comme disponibles avec envoi immédiat. En tout état de cause, la disponibilité chez Vent d’Ouest implique leur affichage chez Amazon dans les livres à envoi immédiat.

Fnac : en l’attente d’un contact direct pour envoi manuel de nos visuels, mais on finira bien...

® papier+epub (marque déposée), on rappelle le principe : à la fin de chaque livre, un code est fourni qui permet à l’acheteur le téléchargement de la version numérique de l’ouvrage. Comme ce fichier ne représente plus l’oeuvre entière, libre à chaque bibliothèque de l’utiliser dans les tablettes et liseuses en prêt – c’est même en partie pour cela que nous avons lancé l’expérience. Les bibliothèques commandent bien sûr nos titres auprès de leur fournisseur habituel, libraire ou grossiste.

Alors, amis lecteurs, amis auteurs : tannez vos libraires, et s’ils vous disent qu’ils ne connaissent pas publie.papier, donnez-leur un titre, qu’ils découvrent... Et s’ils faisaient vraiment trop la tête, ne les taxez pas trop vite de paresse ou d’hostilité congénitale au numérique (rassurez-les, ces livres en papier sont faits en papier), prévenez-nous, on prendra très diplomatiquement contact. En fait, je ne plaisante pas trop, j’ai eu 2 ou 3 remontées de cet ordre (très mineur par rapport déjà aux listings de vente qui me parviennent de ces derniers 15 jours) – et c’est bien affligeant, surtout quand ça vient de libraires qu’on entend régulièrement s’exprimer sur les misères du métier, mais bon, une fois qu’ils auront touché nos livres ça fonctionnera. Comme dans tous les métiers, bipolarisation qui s’accélère : noyau de pointe du métier qui s’approprie le Print On Demand comme une chance pour singulariser leur fonds, fidéliser un lectorat exigeant, défendre leur place et ceux qui regardent le train passer en disant que c’était plus commode du temps des Corail.

Comme on aimerait que le Questions d’importance de Claude Ponti vienne traîner sur les tables des CDI, des bibs de quartier... C’est pour ça qu’on bosse et rien d’autre, ça multiplié par 57 titres...

Belgique, Québec, Suisse : merci à vous tous qui nous avez témoigné de l’impatience ! Ça devrait se régler dans les tous prochains jours, entre Hachette France et Hachette International, mais, une fois les petits tuyaux tous greffés, ça suivra croyez-moi...

En tout cas, le meilleur soutien qui puisse nous venir, c’est vous, auteurs et premiers lecteurs, là où vous avez vos habitudes de lecture. Dans l’immense déferlement, la profusion de l’imprimé à circulation rapide, demandez à votre libraire un titre de notre catalogue. Il découvrira ainsi la liste des autres, il vérifiera, 48 ou 72 heures plus tard, qu’un livre tout à fait standard, avec une belle maquette et un soin particulier à la mise en page et à la couverture (maître d’oeuvre Gwen Catalá, et fabuleuse machine quadrichromie avec pelliculage nylon 23 microns), est là dispo pour son client.

Nous disposerons d’ici quelques semaines de matériel de promo sur support physique, dépliant ou poster catalogue. Pour l’instant, tout est sur notre site dédié, publie.papier, y compris le catalogue général (ainsi que les instructions pour les commandes auteur).

Et bien sûr, amis libraires, dans cette phase de mise en place, ne pas hésiter à nous écrire... Même si c’est simplement pour nous signaler une petite pile de tel ou tel titre ou sélection chez vous : on aura plaisir à le répercuter dans nos tambours, et tâcher de vous envoyer du monde... En cela aussi, on peut inventer d’autres manières de faire ensemble...


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 16 septembre 2012
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