amcsti | histoire du poisson qui marche

de l’avantage des robots dans la vie monde


Au congrès de l’AMCSTI à Gardanne (et compte rendu en atelier de notre expérience sur le plateau de Saclay, avec Didier Michel et Florian Delcourt), dans le couloir de l’école des Mines, avec son apprivoiseur dresseur concepteur, un poisson qui marche.

Des capteurs enregistrent les mouvements du poisson rouge, et en font les injonctions de déplacement du dispositif, le poisson se transporte donc tranquillement, à sa guise et dans sa propre rationalité de poisson, dans le grand hall où 200 responsables de lieux scientifiques, universités, musées, centres culturels, associations sont rassemblés. Moi je proteste : lorsque le poisson monte ou descend, le fauteuil-robot devrait décoller et non, il est comme nous les hommes, rivé au sol. En observation méditative, Alain Glycos, avec qui j’avais partagé, en 1998 à Bordeaux 1, ma première expérience arts et sciences (voir souvenirs d’en sciences.

Ce qu’en pense le poisson rouge, on ne sait pas. La réalisation robotique, chapeau. Mais l’essentiel c’est peut-être ce que ça nous renvoie sur nous : nos propres déplacements dans l’espace (variation : dans un tel espace), et pourquoi ce trajet au sol, et ce qu’il dessine, nous met en tel état méditatif.

Sur le projet lui-même : Sylvain Huguet et Quentin Destieu, et suivre leur collectif Dardex.

Pensée pour @karlpro et ses carpes qui flottent.

 


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 2 juillet 2013
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