comment Sainte-Beuve parle littérature
C’est Pierre Michon qui m’avait mis sur cette piste : Marcel Proust a fait une sale réputation à Sainte-Beuve et lui, il venait de s’offrir toute une collection des Lundis au kilo chez un bouquiniste.
Mais Sainte-Beuve parle rarement de ss contemporains : tout simplement, il les manque. C’est ce principe d’aveuglement, quand Baudelaire vient humblement à lui, ou bien qu’il aurait pu soutenir Nerval, Stendhal, que tente de décrypter Proust dans le texte qui deviendra l’ultime embryon de la Recherche.
Mais quand Sainte-Beuve écrit sur Commynes, Chateaubriand, Montaigne, Sévigné, Staël et tant d’autres, c’est une mine... qu’appréciait fort le même Marcel Proust. En fait, Sainte-Beuve est à l’intersection d’un double mouvement : la presse, ses feuilletons, et une revisite de l’histoire littéraire par l’imprimerie et l’édition elles-mêmes en pleine révolution.
On peut lire ou télécharger sur le site Gallica de la BNF l’intégralité des Lundis de Sainte-Beuve, malheureusement en mode images, et non mode texte (je serais bien curieux de l’échanger contre mon Saint-Simon ou mon Montaigne numériques ?). Voir aussi sa bio sur site Académie Française.
En voilà quelques extraits, au gré de mes propres relectures, en fichier PDF :
– Buffon
– Chénier
– Amyot
– Commynes
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 12 janvier 2007
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